Reprise de la grève le 25 décembre

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Les travailleurs du secteur des communes reviennent à la charge. En effet, ils ont décidé de reconduire leur mouvement de grève à partir du 25 jusqu’au 31 du mois courant au niveau national. Le torchon brule toujours entre le ministère de l’intérieur et des collectivités locales et les communaux qui se disent «déterminés» à continuer leur chemin de protestation. En effet, ils ont décidé de réinvestir la rue encore une autre fois pour se faire entendre. Cette décision a été prise par la fédération nationale du secteur des communes, suite à la tenue de son conseil national qui a eu lieu, avant-hier. «Suite à la non-prise en charge de nos revendications, nous avons décidé d’organiser un autre débrayage de sept jours, et ce à partir du 25 jusqu’au 31 du mois en cours au niveau national», a fait savoir, hier, Kamel Bahat, président de ladite fédération affiliée au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAPA). Ce énième mouvement de grève sera ponctué par un rassemblement qui sera organisé dans la wilaya de Boumerdès, «dont la date sera fixée prochainement», selon M. Bahat. Ce dernier, a dénoncé «l’indifférence» du département de Nourddine Bedoui quant aux doléances des travailleurs des communes. «Nous avons organisé plusieurs mouvements de grève depuis le mois d’avril passé, mais en vain. A ce jour, le ministère de la tutelle n’a pas donné une suite favorables à nos revendications», a martelé notre l’interlocuteur. Pour ce qui est des revendications mises en avant par les communaux, figurent la refonte du statut général de la fonction publique et des statuts particuliers de tous les corps des communes, ainsi que l’intégration des contractuels. Les protestataires réclament, également, l’élargissement de la prime de souveraineté au secteur des communes, la réduction de l’IRG, l’augmentation à 2 000 DA de l’allocation familiale et à 8 000 DA de l’indemnité des femmes au foyer, et l’application de l’indemnité des agents de l’état civil avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008.

Samira Saïdj

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