Découverte d’un crâne à Ifigha

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Un crâne a été découvert, avant-hier, mardi, au lieudit Imjad, dans le village Aazib Ath Amar Ouali, commune d’Ifigha, dans la daïra d’Azazga.

Ce sont des villageoises qui se rendaient à leurs oliveraies qui ont fait la découverte macabre. Elles en ont informé un berger qui a immédiatement appelé la mairie d’Ifigha. Les autorités locales ont alors alerté les services de sécurité, la gendarmerie d’Ifigha et de Boubhir et la police de Bouzeguène et d’Azazga qui se sont déplacés sur les lieux. Le crâne fut immédiatement envoyé au service scientifique de la gendarmerie de Tizi-Ouzou. Dès que la nouvelle de la découverte s’est propagée, les villageois d’Igheraiene se sont mis à faire des recoupements que ledit crâne serait celui du jeune du village Kamel Bazi, disparu pour rappel depuis le 25 octobre dernier et n’a donné à ce jour aucun signe de vie. Une disparition qui est restée jusque-là un grand mystère pour la population de la région. Avant-hier, dès la confirmation de la découverte, les présidents des comites des villages d’Ifigha ont appelé les villageois à ne pas sortir dans les champs pour permettre aux éléments de la sécurité de bien faire leur travail de recherche. Dans la matinée d’hier, les recherches ont permis de retrouver plusieurs autres ossements humains, dont un tibia, un thorax et plusieurs os de bras et de pied. Dans la mi-journée, des chien renifleurs dépêchés sur les lieux menèrent les éléments de la gendarmerie à un certain endroit où ils creusèrent et déterrèrent plusieurs autres ossements, dont une mâchoire, et des cheveux. Un membre du comité du village d’Ighraiene nous confiera qu’un proche «aurait reconnu les dents de la victime disparue». Ce qu’il y a à retenir de ces faits c’est que, les ossements ayant été enfouis sous terre, il y aurait donc un ou plusieurs bourreaux qui se sont chargés de la salle besogne. C’est la première conclusion que tous les citoyens au niveau local ont tirée en attendant l’avancement de l’enquête qui prend ainsi une toute autre tournure. A noter que tous les ossements et cheveux découverts ont été de suite transférés au centre de criminologie et criminalistique de Bouchaoui pour les besoins des tests ADN afin de confirmer ou infirmer l’identité de la victime.

Fatima Ameziane

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