Tazmalt est parmi les communes les plus nanties en ressources hydriques, en ce sens qu’elle recèle une nappe phréatique impressionnante. Elle est traversée par plusieurs rivières, dont le Sahel, lesquelles apportent et «régénèrent», à chaque crue, la nappe phréatique, d’où est pompée l’eau des ménages. La pénurie de l’eau sur les réseaux de distribution dans cette commune ne se déclenche que rarement. Néanmoins, il arrive que l’eau de l’AEP «fasse faux bond», en n’étant pas disponible comme il est le cas, actuellement, dans deux villages relevant de cette commune. En effet, cela fait, au moins, une dizaine de jours que l’eau ne coule plus dans les robinets des foyers des villages de Hirouche et Idriken, laissant, ainsi, les habitants dans le désarroi. La population de ces deux villages, estimée à 6000 habitants, endurent depuis plus de dix jours les affres de la pénurie de l’eau potable sur le réseau de l’AEP. Cette situation a crée un état de stress permanent, car les habitants se voient obligés d’aller chercher ce précieux liquide dans les fontaines environnantes ou d’acheter des citernes d’eau à 1200 DA le remplissage. Aussi, cette défection de l’eau sur les réseaux de distribution des villages de Hirouche et Idriken contraint les habitants à consommer l’eau des puits. Certes, dans ces deux localités rurales, beaucoup de familles possèdent des puits à usage domestique, mais la question coule d’elle même: Les eaux de ces puits sont-elles traitées et désinfectées ? Dans le même contexte, nous avons appris que l’interruption de l’alimentation en eau potable dans les deux villages serait due à « l’envasement du puits du forage » qui alimente les deux localités en question. Selon notre source, le puits, d’où est pompée l’eau au profit des villages de Hirouche et Idriken, a été «envahie par la vase», ce qui le rend inutilisable pour le moment. En attendant que cette situation soit réglée, les habitants des villages précités prennent leur mal en patience en se rabattant sur d’autres sources d’eau.
Syphax Y.