Désormais, le citoyen pourra se servir du téléphone mobile comme support de paiement à travers les technologies de troisième et de quatrième génération.
En effet, le paiement par téléphone mobile sera lancé à partir de 2018. C’est du moins ce qu’a annoncé jeudi dernier le ministre délégué chargé de l’Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers, Mouatassim Boudiaf. Répondant à une question sur la généralisation du E-paiement et la possibilité d’élargir l’utilisation de la carte inter postale (CIP), le ministre délégué a fait savoir qu’un groupe de travail a été installé pour étudier la faisabilité de l’utilisation du téléphone mobile comme moyen de paiement à partir de 2018. Le E-paiement (CIB) pour les grands facturiers (factures de consommation d’eau et d’énergie), téléphone mobile et fixe, assurances, transport aérien ainsi que certaines administrations (impôts, trésor et douanes) a été lancé début octobre dernier. Il explique dans ce sens, que le paiement par téléphone mobile nous dicte d’abord de hisser le nombre d’utilisateurs du système du E-paiement pour pouvoir engager de nouveaux investissements. Pour M. Boudiaf, le citoyen aura tout avantage à posséder une CIB unique comme il est d’usage dans les pays avancés. Le groupement d’intérêt économique de la monétique créé en 2014, vise à développer tous les systèmes de paiement, a-t-il ajouté, rappelant qu’Algérie-poste qui a lancé une plateforme de E-paiement a adhéré en 2016 à ce groupement. M. Boudiaf estime qu’il est important pour les banques et Algérie-poste de s’engager dans le service interbancaire. La même source a souligné en outre la nécessité de mieux sécuriser les deux plateformes. En reliant les deux plateformes, nous serons en mesure de garantir l’utilisation de la CIB à une échelle plus grande, a-t-il argué estimant que les moyens de mettre le citoyen en confiance vis à vis du paiement électronique sont disponibles aujourd’hui. Un service téléphonique opérationnel 24h/24 et une plateforme à même de faciliter le contact entre le citoyen et les banques constituent des atouts pour le succès de cette démarche. Selon lui, l’objectif présent est de faciliter les transactions entre les citoyens et les commerçants.
L. O. CH