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Réseau routier… hors service

Le réseau routier à travers la commune de Tizi N’Tléta, au sud de Tizi-Ouzou, est dans sa globalité défectueux. Le cas le plus édifiant est sans nul doute le chemin communal reliant le chef-lieu vers le village de Cheurfa. En effet, cette route de 5 kilomètres est tout bonnement hors d’usage. En plus de son étroitesse et de ses multiples virages serrés, il y a lieu de noter que l’asphalte a disparu sur presque toute sa longueur. Les différents travaux entrepris ses dernières années (travaux de gaz, fibre optique, AEP…) l’ont rendu impraticable. C’est à se demander comment font les transporteurs et les usagers pour continuer d’emprunter quotidiennement ce chemin de tous les risques ? Pour décrire l’état de ce chemin, il faut sûrement un nouveau lexique car les trous béants, les crevasses, les sillons creusés par les rares pluies de ces derniers temps et tout le jargon habituel ne refléteront jamais le vrai état de ce tronçon qui perdure depuis plus d’une décennie. «Les autorités sortantes et celle qui s’apprêtent à finir leur mandat se cachent derrière le prétexte que les travaux souterrains ne sont pas achevés pour le bitumer. Maintenant que tous les réseaux sont terminés, qu’attend-on pour passer à l’action ?», se demande un transporteur de voyageurs par fourgon. Il est à rappeler que ces mêmes transporteurs ont observé des journées de protestation pour réclamer des travaux de revêtement. À la dernière protestation qui remonte à l’année passée, le P/APC a signalé que «les travaux de bitumage sont inscrits dans le cadre des PCD de 2016», mais à ce jour, ce n’est pas le bout du tunnel. Il est à rappeler également que les élus de l’assemblée après avoir observé un temps de réflexion, ont fini par voter cette opération. Toujours rien. Sachant qu’on est en plein sison hivernale, il se peut que le chantier ne soit pas lancé à cause des intempéries, c’est dire qu’il faut encore prendre son mal en patience. L’autre raccourci (Alma Nesslah) pour rallier la ville des Ouadhias, un chemin de moins de deux kilomètres qui permet d’éviter le chef-lieu de Tizi N’Tléta, est également en état de piste difficilement carrossable. Un autre raccourci existe, à savoir le chemin dénommé Avridh Ileghman, mais il est également en état de piste. À l’intérieur des villages, les ruelles ont été bétonnées mais les travaux de gaz les ont sévèrement endommagées et les travaux de remise en l’état ne sont toujours pas entrepris. C’est comprendre que le réseau routier dans la commune de Tizi N’Tléta est en piteux état. Les financements sont indiqués mais il faut également que la volonté des élus soit au rendez-vous. A bon entendeur !

Hocine T

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