Avant-hier, la poste d’Iferhounène était en manque de liquidités.
En effet des pensionnaires, particulièrement des moudjahidine et des veuves de chouhada, mais également d’autres salariés qui n’attendaient que la date du virement de leurs salaires pour faire face aux dépenses quotidiennes et régler en même temps leurs créances cumulées chez le commerçant du village de peur que ce dernier ne leur accorde plus de crédit s’ils ne paient pas leurs dettes antérieures. M.A.O, dont la pension n’excède pas les 18 000,00 DA, nous a déclaré : «Ces derniers temps, la poste d’Iferhounène est sujette aux perturbations, elle nous a habitués aux imprévus (…) Si ce n’est pas la panne du logiciel ou le manque de réseau, c’est le manque de liquidités, et à chaque échéance, on nous invente un problème. On ne sait pas ce qu’on nous inventera demain comme excuse», ironisera-t-il.
Madjid A.