Les travailleurs débrayent pour trois jours

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Excédés par ce qu’ils qualifient de « conditions malsaines de travail », les travailleurs de l’APC de Tazmalt, affiliés au SNAPAP, ont entamé, depuis hier lundi, un mouvement de grève qui s’étalera sur trois jours, soit du 19 au 21 décembre en cours. Cette action de protestation a été enclenchée après le dépôt auprès de l’APC d’un préavis de grève qui date du 8 décembre dernier. Hier, presque tous les services de l’APC étaient gelés, à l’instar du service de l’état civil. Désormais, un bras de fer est engagé entre les travailleurs de l’APC, affiliés au SNAPAP, d’une part, et le Président de l’APC de Tazmalt, d’autre part. Créée récemment, la section syndicale du SNAPAP de Tazmalt, qui n’est pas reconnue par le premier magistrat de la commune, reproche à ce dernier toute une liste de griefs. En effet, dans leurs préavis de grève, dont nous détenons une copie, les grévistes exigent « l’annulation des retenues anarchiques, illégales et injustifiées sur salaires, effectuées arbitrairement par le président de l’APC, la reconnaissance de la section syndicale de Tazmalt, affiliée au SNAPAP par le P/APC en tant que partenaire social, l’annulation des retenues sur les primes de rendement suite aux mouvements de débrayages antérieurs, l’annulation des décisions de traduction des travailleurs et fonctionnaires grévistes devant la commission de parité ainsi que le respect des droits et de la dignité des travailleurs de l’APC ». Ce mouvement de grève, entamé par les travailleurs de la commune de Tazmalt, renseigne sur le climat « délétère » qui règne dans cette institution en proie aux conflits larvés entre le P/APC et les élus de l’opposition. Pendant ce temps-là les citoyens de la commune de Tazmalt s’interrogent sur la pertinence des ces conflits, à ne pas en finir, alors que la situation de la municipalité continue de se dégrader en allant de mal en pis sur tous les plans.

Syphax Y.

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