Une commune fière de son agriculture

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M'chedallah, ou l'ex-commune mixte de Maillot, est l'une des communes les plus anciennes de la wilaya.

Elle a accédé au statut de daïra durant le découpage administratif de 1984. Selon le dernier recensement du 31 décembre 2015, sa démographe est de l’ordre de 27.452 habitants. La population est repartie sur cinq principaux centres urbains à savoir M’chedallah centre, qui joue le double rôle de chef-lieu de commune et celui de daïra, le centre de Raffour, Vouaklane, Voumejver et la nouvelle ville, connue sous le nom de M’chedallah Sahel. Le reste de la population est éparpillé sur 10 villages ruraux à travers son territoire, à savoir Assif Assemadh, Ath Yekhlef, Tamourt Ouzemour, Ath Yekhlef, Thilmathin, l’ancien village Ath Yevrahim, Allaouch, Taaricht Bouchen, Zouzamane, Avaali et enfin Aharrach. La commune de M’chedallah est située en plein milieu des légendaires plaines d’Oughazi. Elle est à vocation agricole et s’étale sur une superficie totale de 57 km2, dont 4126 hectares de surface agricole. 3471 hectares de cette surface agricole est repartie comme suit : surface oléicole : 1.525,25 ha, surface céréalière : 145 ha, surface arboriculture : 1.556,75 ha. Quant à la surface réservée à la culture de la pomme de terre, elle est de l’ordre de 61 ha. Les plaines d’Oughazi, des fermes exploitées par les colons français durant l’occupation, ont changé de statut après l’indépendance pour devenir des biens vacants reparties sur 15 EAC et 1 EAI (ferme pilote). Dans ce secteur de l’agriculture, cette municipalité dispose de 20 huileries, 5 chambres froides, pas moins de 40 unités d’élevage avicoles, et d’un abattoir. Le tout exploité par des particuliers. Sur le volet hydraulique, ses capacités de stockage de l’eau est de 11.400 M3, reparties sur 11 réservoirs (château d’eau) de divers volumes. En matière d’assainissement, la couverture frôle les 95% avec 78 km desservies par 6 rejets. En matière d’électricité, les raccordements individuels sont de l’ordre de 95 %, à coté de ceux du gaz naturel, où le taux de pénétration est prévu d’atteindre 98 % une fois que les travaux du dernier projet de raccordement au gaz, en voie de réalisation au profit des villages Assif Assemadh, Ath Yekhlef, Allaouch et Thilmathine, seront finalisés. Un projet dont les travaux ont franchi les 70%. Sur le plan santé, la commue dispose d’un hôpital de 80 lits opérationnel au chef-lieu de commune. Un autre d’une capacité d’accueil de 120 lits, en voie de réalisation, sera bientôt mis à la disposition de la population. A cela s’ajoute 2 centres de santé, 4 salles de soins, implantées dans les grandes agglomérations, et enfin une clinique d’hémodialyse privée à Vouaklane. Sur le volet infrastructures routières, M’chedallah a atteint 40 km de chemins vicinaux revêtus en béton bitumineux, un matériau moderne. Ceci en parallèle au revêtement en tri-couches à travers la totalité des localités, ajouté à 22 km de pistes revêtues en gravier concassé. Sur ce chapitre, cette commune est placée en tête de liste à travers la wilaya de Bouira. Notons que sur le plan culturel, la commune s’est dotée d’une bibliothèque de 400 places, un théâtre communal réaménagé en cinéma, un musée du martyr, deux centres culturels à Vouaklane et Raffour, dont l’un est baptisé du nom du rebelle Matoub Lounes, et enfin d’une maison de jeunes à Zouzamane. Sur le volet social, la commune de M’chedallah abrite deux archs (tribus), celui d’Iwakuren et une partie du arch Imchedallen. Deux communautés qui vivent en parfaite harmonie soudée par une fraternité exemplaire.

Oulaid Soualah

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