De nombreux projets structurants relevant du secteur des travaux publics sont en souffrance depuis des années, à commencer par la pénétrante Est-Ouest qui peine à avancer. Ce projet lancé au début du mois de mars 2014 est toujours en attente d’achèvement. Ce tronçon routier de 46 kilomètres qui reliera pas moins de 6 localités du versant sud de Tizi-Ouzou vers l’autoroute, peine à voir le jour. À rappeler que le montant prévu pour sa réalisation est de 55 milliards de dinars. Ce projet n’a atteint pour l’instant qu’à peine les 30% du taux de réalisation. Le téléphérique, censé désengorger la ville de Tizi-Ouzou, bute encore sur de multiples entraves dont des oppositions. Rappelons que ce projet coûtera 5 milliards de dinars. Il a été entamé en juillet 2013 pour un délai de réalisation de 24 mois. La modernisation de la voie ferrée Thenia – Tizi-Ouzou, lancée en grande pompe en 2012, pour un délai initial de 20 mois, ne sera livré qu’en juillet 2017. Pour ce qui est du plan de circulation relevant du secteur des transports, l’attente dure depuis 2011 et le plan n’est toujours pas approuvé. Sa mise en place attendra d’autres années vu que les moyens financiers manquent. «C’est la crise économique !», dit-on. Pour ce qui est des ressources en eau, sur les quatre barrages inscrits à l’indicatif de la wilaya, seul celui de Souk N’Tléta est en réalisation et il n’est qu’à ses débuts. Les barrages de Sidi Khelifa, Zaouia et Bounachi ne sont pas encore lancés. Il est également à signaler que tous les projets de STEP pour la protection du barrage de Taksebt sont gelés, tout comme les projets d’EPH et d’un nouveau CHU. Enfin, le stade de 50 000 places couvertes, lancé en 2010, n’est toujours pas prêt. Son taux d’avancement n’est que de 65%. Son ouverture est reportée, une nouvelle fois, à juin 2017. C’est comprendre que quasiment tous les projets, tous secteurs confondus, sont en souffrance.
Hocine Taib
