S. Ait Hamouda
Voilà que ces derniers jours, les assassinats se multiplient. Il ne se passe pas un jour sans qu’on annonce la mort d’un groupe, pas forcément armé, ou d’une personnalité dans «ce monde qui se penche dangereusement à la fenêtre du néant». Tel fut le sort de l’ambassadeur de la Russie, assassiné par un jeune policier turque, et de plusieurs morts à Berlin, victimes d’un camion fou qui leur a foncé dessus dans un marché de Noël, fauchant tout sur son passage, et d’Istanbul où une voiture piégée a emporté plusieurs dizaines de policiers. Il ne sert à rien de tergiverser, ou de se noyer en conjectures, ou encore de tirer des plans sur la comète pour trouver une réponse à nos supputations. La vérité est crue et nue et nous ne pouvons la nier. Essayons de saisir, de comprendre dans tout ce fatras d’informations pour trouver le vrai de l’ivraie et de cerner les amalgames, les confusions et le chaos qui président à ces tueries. Il n’est pas de doute que tout ce qui se passe dans notre pauvre planète, est le fait, ni du hasard, ni des guerres, ni des suppositions que nous inspirent, la politique. Certes, il y a de la politique dans tout cela, mais pas seulement. Il y a surtout des intérêts et ils sont beaucoup plus compliqués qu’on ne puisse l’imaginer. Youcef Hindi, historien, chercheur apporte des éclairages sur ce qui se passe en ce moment précis dans la mappemonde, dans un entretien à un journal électronique où il dit entre autres : «Les mythes fabriqués au cours des siècles autour de l’islam sont très nombreux, mais dans mon second ouvrage «Les mythes fondateurs du choc des civilisations», je déconstruis les principaux sur lesquels s’appuie la stratégie du choc des civilisations. J’ai choisi cinq mythes – qui me semblent être les plus importants – que j’ai traités dans cinq chapitres à thèmes. Ces mythes et accusations ont notamment trait au rapport existant entre l’islam, la violence et la guerre. Mon étude part à ce propos d’une «contextualisation» historique de la naissance et de l’expansion de l’islam, combinée à une minutieuse étude exégétique ; s’ensuit un focus sur les rapports, souvent méconnus ou oubliés, de la chrétienté et du monde musulman, ainsi que sur la place de la femme dans la religion musulmane.» Il n’en demeure pas moins que même chez nous, il y a des innovations intolérables qui risquent fort de nous entraîner vers l’inconnu. La clinique de Belahmer et Rahmat Rabi, le pseudo médicament antidiabétique, procède de cette cabale monumentale contre tout progrès et toutes avancées dans notre pays.
S.A.H.