Les acquéreurs saisissent la justice

Partager

Mauvaise pioche pour le propriétaire et le gérant du lotissement dénommé “Aâragen Oudhris”, qui se trouvent aujourd’hui dans le collimateur des acquéreurs qui s’appartement à les ester en justice pour “manquement aux engagements”.Ce site situé à la sortie sud de la ville d’Amizour et, après l’avoir morcelé en terrains à bâtir a été mis en vente par voie d’affichage en octobre 2003.La procédure a d’ailleurs connu un engouement considérable, puisque 47 personnes sont accourues pour s’acquitter des dus exigés, pour l’acquisition d’une parcelle de terrain. “Les paiements ont été fait en argent liquide chez le gérant du propriétaire, des reçus nous ont été remis avec la promesse de nous délivrer des actes de propriété dans les trois à six mois qui suivront le paiement”, ont déclaré les acquéreurs dans une lettre adressée à notre bureau. Coup de théâtre, puisque à en croire certaines sources, ledit lotissement a été exproprié et les travaux déjà entamés par le propriétaire sont mis à l’arrêt.Des tentatives pour un règlement à l’amiable entre les deux parties concernées, à savoir la délimitation des lots avec actes de propriété ou le remboursement intégral de l’argent versé, sont toujours vouées à l’échec après une attente de trois années. Ces contestataires qui ne veulent pas encore parler d’arnaque ou d’escroquerie se disent “piégés et traînés” par le gérant qui était, selon eux, le “seul et direct porte-parole”.Ainsi, après l’épisode des pourparlers et celui d’une mobilisation ayant abouti à la naissance d’une association dénommée “Espoir”, l’histoire des 47 acquéreurs d’Amizour s’apprête à vivre sa troisième manche. Afin d’établir une feuille de route à suivre à l’avenir et ce, dans un cadre légal et organisé, le collectif des acquéreurs s’est réuni le vendredi passé en AG et a tiré la conclusion suivante : traduire devant les juges le propriétaire et son gérant pour laisser la justice trancher sur ce cas. L’association “Espoir” rendra espoir à ces 47 pseudo-acquéreurs qui ne demandent que leur droit ?

Nadir Touati

Partager