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Diversement suivi en Kabylie

Le mouvement de grève d’une semaine, initié par la fédération nationale du secteur des communes a enregistré, hier, un taux de participation qui a atteint les 75%, au niveau national, selon ladite organisation syndicale.

Face à la non-prise en charge de leurs revendications, les travailleurs du secteur des communes ont passé à l’action, une fois encore, pour se faire entendre et exprimer leur ras-le-bol quant à la dégradation de leur situation socioprofessionnelle. «Au premier jour de notre grève, nous avons enregistré une forte adhésion qui a atteint les 75%, au niveau national», a fait savoir, hier, Kamel Bahat, président de ladite fédération, affiliée au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP).

Ce dernier a, également, fait savoir que le taux de suivi a atteint les 100% dans les wilayas de Tizi-Ouzou et Béjaia, et 50% dans la wilaya de Bouira. La capitale n’a pas enregistré une forte adhésion à ce mouvement de grève, qui est estimée à 20% seulement. En effet, la majorité des APC d’Alger ont assuré le service durant la journée d’hier, sauf celles d’El Harrache, Beb El Oued, et El Achour.

L’interlocuteur a tenu à afficher la détermination de ses collègues à continuer leur chemin de protestation jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. «Si la tutelle ne donne pas une suite favorable à nos revendications, nous irons vers la radicalisation de notre mouvement de protestation», a lancé M. Bahat. Le même responsable a tenu à dénoncer les «intimidations» exercées par les responsables dans certaines communes à l’égard des grévistes, «afin de casser notre mouvement de grève», a-t-il martelé.

Il est utile de souligner que les protestataires observeront, demain, un rassemblement au niveau de la place publique, au centre-ville de la wilaya de Boumerdès. Les grévistes réclament la refonte du statut général de la fonction publique et des statuts particuliers de tous les corps des communes, ainsi que l’intégration des contractuels, et l’élargissement de la prime de souveraineté au secteur des communes.

Ils revendiquent, aussi, une augmentation à 2 000 DA de l’allocation familiale et à 8 000 DA de l’indemnité des femmes au foyer, ainsi que l’application de l’indemnité des agents de l’état civil avec effet rétroactif, à compter du 1er janvier 2008.

Samira Saïdj

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