L’indignation du maire !

Partager

40 unités, du programme des 92 logements destiné à la résorption de l’habitat précaire à Béni Zmenzer, entamé en 2007, ont été achevées il y a 3 ans, sans qu’elles ne soient distribuées à leurs bénéficiaires, majoritairement des familles nécessiteuses.

En effet, on a appris, auprès de l’APC, que 40 unités sont, dores et déjà prêtes. Il s’agit de deux lots de 20 logements, implantés respectivement au chef-lieu, au niveau de l’intersection menant à Beni Douala et à Ikharvane, au village Ait Annane. Ces logements, dont certains ne sont pas encore raccordés au réseau d’électricité et d’assainissement, ont été finalisés depuis l’année 2013, mais ne sont toujours pas distribués. «Nous avons alerté les services de l’OPGI et les autorités compétentes, pour la prise en charge de ces deux problèmes, autrement ces logements sont habitables et prêts à être distribués, depuis au moins deux années», fera savoir M. Chafa , maire de la circonscription. D’après ce dernier, la non distribution de ces logements est anormale et aberrante. «Ce programme est destiné au relogement des familles occupant les trois cités coloniales, se trouvant au chef-lieu et dont les habitations sont dans un état de délabrement avancé. En effet, certaines demeures se retrouvent avec des pans entiers de murs effondrés. Le danger est vraiment imminent et réel, d’autant plus que nous sommes en plein saison hivernale, dont les intempéries risquent de précipiter l’effondrement de certaines maisons dans ces cités plus que vétustes. Nous ne comprenons pas pourquoi les autorités concernées n’agissent pas. Même l’ancien wali, de passage dans la commune, a été interpellé par nos soins, mais en vain», renchérit le premier magistrat de la commune. Par ailleurs, le même interlocuteur fera savoir que la liste de bénéficiaires desdits logements a été établie par une commission communale et a été transmise à la daïra le 22 février 2015, ainsi qu’à l’OPGI, le 23 du même mois, mais, sans suite, regrettera t-il. En tout état de cause, les trois cités du chef-lieu, datant de l’époque coloniale, représentent un véritable danger, et pour les familles qui y sont logées, et pour les riverains. «Il s’agit d’une urgence, car il y a risque de catastrophe. Nous lançons, encore une fois, un appel de détresse pour le relogement au moins des familles les plus exposées aux dangers de l’effondrement de leurs demeures», a conclu M. Chafa.

Rabah A.

Partager