La Dépêche de Kabylie : Après un brillant parcours avec la JSIO, vous voilà à la tête du CRBK, cette mission ne semble guère aisée pour sauver l’équipe de la relégation, un commentaire ?A. Khouchane : En effet, en début de saison, j’étais à la tête de la JSIO avec laquelle j’étais pourtant engagé et bien parti, pour tenter le challenge de l’accession, mais en fin de compte et ironie du sort, peut-être j’ai été remerci pour on ne sait quelle raison. Pourtant, les résultats parlaient pour moi et le respect, que me portent encore certains proches du club et ses supporters, en est la meilleure preuve. Bref, ce que je demande à présent, c’est d’être payé par la direction de la JS Ighil Ouazzoug en laquelle j’ai une entière confiance. Pour revenir à mon équipe actuelle, oui, je vous avoue que je l’ai trouvée complètement sans âme, l’effectif était également amoindri avec seulement 13 joueurs. A présent, on essaye peu à peu de redresser la barre et les joueurs adhérent parfaitement à ma méthode de travail, d’où alors le bon état d’esprit qui anime le groupe. Je reconnais toutefois que notre mission est délicate car, sauver un club de la relégation avec un effectif réduit n’est pas une mince affaire, mais avec le concours de tout le monde, on y parviendra “In-chaâllah” pour faire plaisir au nombreux public du CRBK qui marque son retour ces derniers temps.
Quelque chose à ajouter pour terminer ?Comme je vient de le déclarer, le CRBK pourra s’en sortir avec le concours de tous ses enfants, alors, la main dans le main et faisons en sorte de sauver les meubles, car le CRBK ne mérite pas un tel sort.Je remercie enfin votre journal qui m’a donné cette occasion de m’exprimer, alors longue vie.
Propos recueillis par B. Ouari