Le jardin public de Tadmaït, à 18 km à l’ouest de Tizi-Ouzou, a été nouvellement aménagé par les autorités locales. Actuellement, il représente un espace agréable de détente pour les habitants de la région. En effet, une enveloppe budgétaire de plus de 500 millions de centimes avait été allouée, durant l’année 2012, par les pouvoirs publics pour l’aménagement de cet admirable endroit de la ville, a-t-on appris de sources locales. Dans le cadre de sa réhabilitation, l’entreprise chargée des travaux a rénové la clôture, avec de la pierre taillé. Il a, également, été question de l’installation de nouveaux lampadaires, deux jets d’eau, de nouveaux bancs et des tables fixes. Quant au sol dudit jardin, il a été refait avec de la pierre et du carrelage. La niche située au milieu de ce jardin a connu, à son tour, des modifications dans son architecture. Situé au cœur du centre ville de Tadmaït, au boulevard central, faisant face au siège de la mairie, ce jardin public, baptisé «Le jardin du 1er Novembre», donne l’impression d’être une petite forêt implantée au milieu d’une ville, du fait de sa forte densité en arbres de différentes espèces qui ont, pour leur majorité, près d’une centaine d’années. Des arbres dont l’ombrage constitue une protection contre les rayons de soleil pour ceux qui s’y rendent, même durant les heures les plus chaudes de la journée. «En raison de l’absence de centres de loisir à Tadmait, ce jardin est le meilleur endroit, surtout lors des saisons estivales, pour se détendre et profiter de bons moments», dira citoyen. A signaler que ce jardin a été construit durant l’époque coloniale. Durant cette periode, il constituait , non seulement, un lieu de détente, mais aussi, selon les témoignages des anciens, un endroit où les colons organisaient différentes cérémonies, notamment de mariage. Pour rappel, ce square de la ville a été gravement endommagé lors des événements du printemps noir de 2001. Ce qui a privé les riverains de leur espace favori pendant une longue période, mais, grâce auxdits travaux, la population a renoué avec son jardin.
Rachid A.

