Le projet de raccordement de la commune d’Ighil Ali, à 93 kms au Sud-ouest de Béjaïa, au réseau du gaz de ville n’est apparemment pas près de connaître son parachèvement. En effet, selon le P/APC, Djoulaït Djamel, les travaux d’installation des conduites sont à l’arrêt depuis des mois déjà. « Actuellement, les travaux de branchement des conduites du gaz de ville sont à l’arrêt, bien avant le mois de Ramadhan passé. Les entreprises en charge de réalisation ne sont pas sur le chantier. Il paraît que cela est dû au problème de paiement », explique M. Djoulaït. Sur les trois lots prévus pour l’alimentation en gaz de ville, seul le lot 3, qui concerne la ligne Imerzoukène-Takorabt, a atteint un taux d’avancement très avancé, estimé par notre interlocuteur, à 95 %. Concernant le lot 2, qui va de la maison de jeunes jusqu’au lieu-dit Imerzoukène, le taux d’avancement des travaux « a atteint les 70 % », poursuit toujours M. Djoulaït. Et enfin, le lot 1, qui va du village de Tigrine vers la maison de jeunes d’Ighil Ali, le taux n’y est que de 6%. Le blocage de ce projet, depuis des mois déjà a soulevé beaucoup d’interrogations parmi les habitants de cette localité, située en zone montagneuse, laquelle connaît des hivers glaciaux et enneigés. A cet effet, le premier magistrat de la commune nous informe que l’APC « a soulevé ce problème auprès de la DSE de Béjaïa, sans toutefois voir le projet redémarrer à nouveau ». Par ailleurs, notre vis-à-vis a indiqué que la ligne de transport du gaz naturel, qui va de la station de pompage d’Ath Mansour vers le poste de détente de Tigrine, sur une distance linéaire de 7 kms, a été complètement achevée. Il est à noter, enfin, qu’une étude d’extension du réseau de gaz de ville, au profit de tous les autres villages de la commune, à l’instar de Tabouaânant, El Kelaâ, Bouni, Zina, Mouka et autres, a été finalisée. »C’est un complément de 164 kms du réseau du gaz de ville qui concernera pas moins de 4006 foyers à l’avenir », conclut M. Djoulaït.
Syphax Y.