L’état des routes à Draâ Ben Khedda n’est pas du tout reluisant. L’entrée de la ville, au premier arrêt des fourgons en provenance de Tizi-Ouzou, au niveau du nouveau jardin, le carrefour est dans un piteux état. Des nids-de-poule et des crevasses empoisonnent la circulation des voitures qui, à leur passage, soulèvent des nuages de poussière qui vont atterrir dans les locaux d’en face : cafés maures, restaurants, alimentations générales. Sur une bonne partie du trottoir, le carrelage est enlevé pour exécuter la pose de câbles. La remise en l’état initial par l’entreprise n’a pas eu lieu et les carreaux sont toujours sur le rebord du mur du jardin. Cette situation est aussi constatée au niveau de la salle de cinéma Le Hoggar où,; sur une distance de plus de cinquante pas, des carreaux ont été enlevés. Le décor se prolonge aussi sur un trottoir à l’arrêt des fourgons vers Sidi Ali Bounab (commune de Tadmaït). Le pire est à voir au niveau de la cité Bénani qui, avec les dernières pluies, est devenue boueuse. Des travaux qui n’avancent pas. Ils sont au ralenti depuis quelques temps et il est difficile de s’avancer dans les allées de cette cité. À ce niveau-là justement, le carrefour entre le centre culturel et la crèche sont dans un piteux état et tout le tronçon routier, sur une bonne partie de sa longueur, a urgemment besoin d’être pris en charge par la direction des travaux publics qui a aussi d’autres endroits, sur l’étendue de toute la Daïra de Draâ Ben Khedda, qui attendent une sérieuse attention et prise en charge. L’aménagement de la placette 8 Mai 1945 avance et le décor change déjà. L’APC doit trouver les moyens pour mettre un terme aux multiples problèmes que les citoyens endurent dans leur vie quotidienne.
M. A. T.
