Erigée dans le cadre du programme de résorption de l’habitat précaire (RHP), sur le site de l’ancien bidonville qui avait été rasé pour laisser place à quatre nouveaux immeubles de vingt logements chacun, la cité dite de «Gendarmerie» souffre à ce jour, malgré toutes les promesses faites à ses occupants, de l’inexistence de commodités. «Nous avons procédé à plusieurs reprises à la fermeture non seulement de la mairie et de la daïra, mais également de tout le chef-lieu de commune afin d’amener les différents responsables à régler les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Hélas, après deux longues années d’attente, les promesses tenues ne se sont pas concrétisées», confient ces citoyens décontenancés. Aussi, nos interlocuteurs tiennent surtout à insister sur le problème de gaz qui fait défaut aux foyers de ladite cité, alors que son besoin est plus que nécessaire, surtout en cette saison hivernale. «Lors de nos actions de protestation, nous avons demandé, en premier lieu, le raccordement de notre cité au réseau de gaz. Nous avons eu la promesse qu’il se fera au plus tard dans deux mois, mais cela fait maintenant deux années qu’on attend et toujours, en vain», déclare un habitant de cette cité qui a fait savoir que le second problème épineux dont souffre les résidents de ladite cité est celui de la voie d’accès, menant à leur cité, qui n’est toujours pas aménagée. «Les alentours de la cité ne sont que des flaques d’eau quand il pleut, obligeant, ainsi, les résidents à circuler dans la gadoue», conclut notre interlocuteur.
Essaïd Mouas