Les locataires des 20 logements sociaux, réalisés dans la localité d’Ideraken, relevant de la commune de Timezrit, sont montés, dernièrement, au créneau pour réclamer le raccordement de leurs foyers au gaz naturel.
Cela fait plus de deux ans que ces logements sont distribués à leurs bénéficiaires, sans qu’ils soient raccordés au gaz de ville. «Nous demandons à la SDE d’intervenir pour procéder à l’alimentation de nos foyers au gaz de ville et mettre , ainsi, fin à notre calvaire qui dure depuis plus deux ans. Il s’agit pourtant d’un raccordement de 20 mètres pour chaque bloc», tempête un représentant de ces protestataires qui ont observé un sit-in devant la siège de la société de distribution de l’électricité et du gaz (SDE) de Béjaïa. Ces habitants, en colère, disent souffrir le martyre pour se procurer une bonbonne de gaz butane, en attenant l’arrivée du gaz naturel. «Je me suis déplacé vers trois communes à la recherche d’une bonbonne de gaz, mais en vain !», déploré un autre habitant. Pour sa part, la SDE de Bejaia impute entièrement la responsabilité de ce retard dans le raccordement de ces 20 logements à l’énergie gazière à l’OPGI, qui, selon elle «ne s’est pas acquittée du devis du projet qui s’élève à 19 millions de centimes» Un responsable à la SDE de Béjaïa a expliqué que la réalisation du raccordement de ces logements sociaux au gaz de ville est subordonnée au payement préalable du montant du projet par l’OPGI, propriétaire de ces logements. L’impatience des habitants de ces logements est justifiée par l’arrivée de la saison hivernale et du froid glacial qui sévit, déjà au niveau de cette région montagneuse. L’utilisation du gaz de ville pour se réchauffer est moins coûteuse et plus efficace que le recours aux bonbonnes de gaz butane, qui, en plus de se faire rares, elles atteignent des prix hors de portée durant la saison hivernale.
B. S.