La JS Bouaklane, qui s’était tracé comme objectif de retrouver la Régionale II, semble s’éloigner de plus en plus de son but.
En effet, après 11 journées disputées, c’est l’US Auzia, l’autre équipe reléguée de la Régionale II la même saison que la JSB et le CR Thameur, qui occupe seule la première place devançant ainsi la JS Bouaklane de 13 points. Les deux équipes se sont affrontées lors de la 10e journée qui a vu l’USA l’emporter sur le score net de 3 à 0. Le président de la JS Bouaklane, Hamid Barr, est revenu sur la décadence de son équipe à Sour El Ghozlane, l’imputant au «juge de touche qui aurait refusé un but tout fait à son équipe, qui faussa le reste de la partie». «Sincèrement, je ne dirais pas que l’US Auzia ne méritait pas sa victoire, c’est une bonne et coriace équipe, mais qui n’a pas besoin d’un quelconque coup de pouce. Nous avons attiré l’attention des responsables de la LFWB à cet effet», dira-t-il. Pour justifier ce revers, Barr estime : «Nous avons mal entamé la saison. La défaite concédée à domicile lors de la deuxième journée face au DRB Kadiria nous a fait beaucoup de mal, suivie du faux bond de certains joueurs sur lesquels on comptait. Il fallait tout revoir et reconstruire». Malgré cela, poursuit notre interlocuteur, «on reste sereins et on continuera à jouer à fond nos cartes avec la même ardeur. Même si on accuse un grand retard du peloton en tête, l’équipe peu rebondir à tout moment. Si on rate la saison, ce sera une bonne préparation pour la prochaine saison !». L’équipe, poursuit-il, «ne souffre pas de problème d’argent puisqu’on compte un sponsor qui aide l’équipe». Ceci dit, la JS Bouaklane a perdu quatre points à domicile, une défaite face au DRB Kadiria et un nul à domicile (1 – 1) face au CR Thameur. La JSB totalise 15 points, soit 13 points de retard sur l’US Auzia, un écart difficile si ce n’est impossible d’égaler, d’autant que juste derrière, on trouve le DRB Kadiria en embuscade avec 24 points. La JSB a remporté seulement 4 victoires pour trois matchs nuls et autant de défaites.
A M’hena