La Dépêche de Kabylie : Parlez nous de cette 3ème Foire du miel de Kabylie…
M. Touati : Franchement, on ne s’attendait pas à une telle affluence dès le premier jour. C’est très encourageant.
Mais sinon quelles sont les difficultés rencontrées par les producteurs en dehors des festivités où tout parait flamboyant ?
Des difficultés les confrontent surtout au secteur des forêts. La carte militaire est connue et les apiculteurs doivent s’y référer. Il y a aussi la réduction de l’importation de la cire et du nombre de ruches qui a eu un impact négatif sur la production.
Y a-t-il des formations que vous envisagez de faire ?
Effectivement, cette année, nous allons envoyer cinq apiculteurs en Italie pour une formation en dégustation. A l’issue de cette formation, ils seront à même de reconnaître les différentes saveurs de chaque miel.
Comment est la production de cette année par rapport à celle de l’an dernier ?
Nous pouvons qualifier la production de cette année de moyenne, même s’il y a une légère augmentation dans le rendement des ruches. A travers la wilaya, nous recensons 4 600 producteurs, mais parmi eux 300 seulement sont des professionnels, la moitié produit le miel, l’autre les essaims.
Envisagez-vous une labellisation du miel ?
Nous n’en sommes pas encore là. Nous en sommes même très loin. Nous nous attelons, pour le moment, à l’organisation des apiculteurs. Nous œuvrons également à la disponibilité des produits de base tels la cire et à l’amélioration de la qualité de nos produits.
Entretien réalisé par M A Tadjer