Pour limiter le nombre important de congés de maladies qui arrivent chaque jour dans les agences Cnas et qui mettent dans la gêne les responsables des personnels dans les administrations publiques et dans les entreprises, le directeur de l’agence Cnas de Béjaïa, M. Dridi Makhlouf, a donné, avant-hier, au sein de l’agence d’Ihaddaden, une conférence de presse à l’effet de sensibiliser les médecins du secteur public et du secteur privé sur toute l’importance que doit requérir la prescription d’un arrêt de travail. Il a également mis l’accent sur le processus à suivre lors d’un arrêt de travail pour que l’assuré social puisse être correctement indemnisé. L’objectif essentiel de l’opération, souligne le directeur de la Cnas, «est bien entendu la rationalisation des dépenses et l’équilibre des finances de la Caisse de la sécurité sociale pour permettre la pérennité du système». Revenant sur la procédure à suivre pour le règlement d’un arrêt de travail, il souligne le fait que celle-ci «comprend deux volets bien distincts : Le premier volet concerne l’enquête administrative qui ouvre le droit aux prestations en espèces. Le second volet a trait au contrôle médical». L’assuré social doit déposer son arrêt de travail dans les 48 heures qui suivent sa délivrance par le médecin traitant. Le médecin conseil de la Cnas contrôle médicalement l’arrêt de travail, en ce sens qu’il doit juger si l’arrêt de travail est justifié ou non. L’assuré social est ensuite soumis à une enquête administrative conformément à la loi 83 du 11 juillet 83, qui stipule que l’assuré social en congé de maladie ne doit pas quitter son domicile sauf sur autorisation de son médecin traitant et de la sécurité sociale. En conclusion, le directeur de l’agence Cnas de Béjaïa indique que «si le médecin conseil trouve que l’arrêt de travail n’est pas justifié médicalement, l’assuré social n’est pas indemnisé et idem pour le cas où l’assuré social en congé de maladie quitte son domicile sans justification».
B. Mouhoub
