Dans les deux chefs-lieux communaux de Maâtkas et Souk El Ténine, voire même sur le tronçon du CW147, reliant ces deux municipalités, une extraordinaire floraison de l’activité commerciale est en train de voir le jour, en témoignent tous ces investissements de particuliers dans la réalisation de véritables “drugstores” et autres boutiques et magasins modernes. En effet, depuis quelques années, l’abondance des commerces est plus qu’apparente. Supermarchés, supérettes et autres boutiques modernes y sont érigés, comme si l’investissement ne se réduisait, hélas, qu’au commerce. En conséquence à cette situation, les prix de location des boutiques, au niveau des chefs-lieux communaux, ont atteint des prix dépassant tout entendement. En effet, force est de constater que le plus bas des prix de location, pour une simple boutique de 16m2, ne descend pas de la barre des 20 000 DA par mois, sans omettre le fait que les propriétaires exigent l’acquittement au préalable des frais de 23 mois d’avance. Avec toutes ces charges, il n’est pas évident de dénicher un local au niveau des chefs-lieux et des endroits bien exposés. Seule note positive à retenir, c’est, de prime abord, la concurrence impitoyable qui fait le bonheur des ménages, mais aussi cette nouvelle mentalité «à l’occidentale» de certains commerçants ayant pour devise : “Le client est roi !”. Par ailleurs, il est méritoire de souligner que le commerce informel y est aussi florissant, particulièrement dans la ville de Souk El Ténine, où la majorité des étals dans le marché bihebdomadaire de la localité relèvent de l’informel, au grand dam des commerçant imposables qui crient à la concurrence déloyale. C’est dire, malheureusement, que le créneau commercial détrône tous les autres secteurs en matière d’investissement, surtout qu’en matière de création d’entreprises de production, et par ricochet de richesses, .rien ne se profile à l’horizon, hormis, évidemment, dans le secteur agricole avec ses filières oléicoles et d’élevage.
C. A.