175 candidats pour huit postes

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Une opportunité pour les ingénieurs agronomes, qui travaillent depuis plusieurs années dans le cadre de l’emploi de jeunes, de décrocher un poste d’ingénieurs d’état dans le secteur agricole.

Ce concours, organisé par la direction, et consistant en un entretien devant une commission composée du chef du personnel, du chef de service d’administration et de l’ingénieur principal, a duré deux jours. Ainsi, cent soixante-quinze candidats sont en lice pour décrocher 8 postes d’ingénieur d’Etat. Pour cette candidate d’Ivahlal, dans la commune d’Aghbalou, l’attente de se voir titulariser commençait à être trop longue, même si l’espoir de le devenir un jour ne l’a jamais quittée. Et en ce premier jour des épreuves, alors qu’elle se trouvait dans le couloir attendant qu’on l’appelle, pour se présenter devant le jury, elle dira avoir de grandes chances d’être recruté via ce concours. Son expérience, acquise principalement dans la production agricole, lui permettait d’afficher son optimiste. Elle comptabilise sept ans d’exercice dans ce domaine à la DSA. «Quand je suis arrivé ici en 2010, j’étais, alors, une jeune fille. Aujourd’hui, je suis mère de deux enfants, mais je travaille toujours avec un contrat CDD», confie-elle avec un sourire résigné. Le ton est plutôt empreint de reproche chez trois autres candidats qui patientaient, aussi, dans la cour, même si l’espoir demeurait présent. Tous trois de M’Chedellah, ils travaillent en contrat CDD à la conservation des forêts. Leur tâche est de veiller en tant qu’ingénieurs agronome à la protection de la nature. Le premier s’est fait d’abord employé chez un privé pendant quatre ans, avant de se caser dans le secteur des forêts. Le second y est depuis trois ans, alors qu’il a passé le même nombre d’années chez un privé. Le troisième, quant à lui, dispose d’une ancienneté de six ans dans le même secteur. Tous trois dénoncent le caractère provisoire de leur situation, mais se félicitaient, tout de même, de l’initiative de la DSA qui a organisé ce concours le deuxième jour du nouvel an. Alors que dans les employés passaient d’un bureau à un autre pour s’échanger leurs vœux à l’occasion du nouvel an, ils déploraient, en même temps , que d’autres secteurs, notamment celui des forêts, ne saisissent pas l’occasion que leur offrent les départs à la retraite, pour faire pareil et donner, à leur tour, une chance aux jeunes diplômés.

Aziz Bey

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