Durant trois semaines, c’est-à-dire du 18 février au 10 mars, l’ex-ONACO accueille la foire commerciale Antinia dont les deux cogérants ne sont que MM. Ghernaouat Kamel et Kaddache Djillali connus dans ce domaine pour avoir sillonné plusieurs régions d’Algérie. En Kabylie, c’est leur troisième destination après Azazga et Aïn El Hammam. Au total, 49 exposants venus des quatre points du pays exposent à l’intérieur de ce hangar leurs produits en tout genre. En plus de cela, nous avons constaté que deux annexes viennent compléter ces expositions-vente, un fast-food et une pizzeria familiale. A l’extérieur, c’est plutôt un manège pour enfants, importé d’Allemagne, qui y a été installé. D’ailleurs, en raison des journées de grève, ce lieu n’a pas désempli. Pour en savoir plus sur les motivations des gérants, nous nous sommes rapprochés de l’un d’eux. “En tout cas, ce que j’ai constaté en premier lieu est que les autorités locales, aussi bien le maire que le chef de daïra nous ont aidés au maximum. Quant à la police, elle est là à chaque fois qu’on lui fait appel. C’est très encourageant”, nous dira Kaddache Djillali, qui pense déjà que ce rendez-vous doit être renouvelé chaque année. Interrogé sur l’avis des exposants, notre interlocuteur nous dira : “Ils sont très satisfaits car les conditions sont très bonnes. Pour la sécurité, j’ai recruté cinq personnes ici à Draâ El Mizan lesquels, me semble-t-il, connaissent tout le monde”. Pour les trois premières journées, nous avons tout de même remarqué une affluence nombreuse. Certains exposants nous ont exprimé leur satisfaction. “Certes, c’est un peu difficile d’écouler tous nos articles. Mais c’est une expérience tout de même. Car, le ton est donné à la concurrence. Les visiteurs regardent d’abord les prix affichés pour enfin se décider. En tout cas, c’est intéressant pour le moment”, nous a confié un exposant sous le sceau de l’anonymat. “Depuis plusieurs années, nous n’avons pas eu cette chance de voir une foire commerciale s’installer ici à Draâ El Mizan. Ce sont des moments où les mentalités des gens vont tout de même changer”, nous a déclaré une enseignante qui venait d’acheter de nombreux articles. Les exposants ne craignent rien car, disent-ils, la vente est plus facile à la fin qu’au début. Pour conclure, M. Kaddache Djillali a laissé entendre qu’Antinia a d’autres projets plus intéressants qu’il nous dévoileront le moment venu.
Amar Ouramdane