Le lycée baptisé colonel Amar Ouamrane

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La commune de Frikat, après les efforts des exécutifs communaux de ces deux derniers mandats, a bénéficié d’un projet de lycée. En effet, cet établissement d’une capacité de huit cents places pédagogiques ne tardera pas à ouvrir ses portes. On croit savoir qu’il sera inauguré prochainement. »Il est achevé à cent pour cent. Il va être mis en service incessamment », déclare une source locale. Néanmoins, contrairement à d’autres municipalités de la daïra, où des établissements scolaires et autres édifices publics attendent leur baptisation depuis près de trente ans, ce n’est pas le cas de ce lycée. « Le nom du colonel Amar Ouamrane a été proposé et a été accepté par les commissions locales, aussi bien de la commune que de la daïra », confirmera une autre source proche de l’APC. Cette dernière expliquera que le dossier est clos. « Nous n’attendons que l’arrêté du wali pour le baptiser du nom de ce valeureux colonel. C’est un grand hommage qui lui sera rendu d’autant plus que dans toute la daïra, on ne voit pas d’édifice portant son nom », poursuivra la même source. Tout le monde attend que ce nouvel établissement accueille au moins les élèves de 1°AS et 2°AS de la commune pour les deux trimestres restants de l’année scolaire en cours, éparpillés sur les trois lycées du chef-lieu de daïra ( Draâ El-Mizan). « Nous allons au moins respirer un petit peu parce que, vraiment, le transport scolaire, de toute cette masse de lycéens des villages de la municipalité vers le chef-lieu communal, puis vers Draâ El-Mizan, nous pose un grand problème notamment en ces temps de restrictions budgétaires. C’est un soulagement aussi bien pour nous, que pour les élèves et leurs parents. C’est un grand acquis pour notre commune », se réjouira un membre de l’exécutif communal. Pour rappel, il faut savoir que le colonel Amar Ouamrane, que son camarade Krim Belkacem surnommait  » Vouqarou », était l’un des premiers à rejoindre le maquis en 1947 en compagnie de Krim Belkacem et de son groupe. C’était un grand stratège militaire fin organisateur, durant la guerre de libération nationale. A l’indépendance, il se retira de la vie politique et s’occupa de sa famille jusqu’à son décès en 1992, à l’âge de 73 ans après une longue maladie. Il est attendu aussi de réhabiliter sa maison natale pour être classée musée national, à l’instar des autres demeures des héros de la révolution.

Amar Ouramdane

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