Les maladies qui touchent les différents cheptels sont nombreuses et nécessitent une prévention sans faille et une réponse adéquate dès qu’elles se déclenchent.
Le cas de la brucellose bovine et ovine est édifiant à plus d’un titre. «La brucellose, ovine et caprine, est une maladie contagieuse causée par une bactérie du nom de B. Melitensis, laquelle touche ces deux ruminants en causant de graves troubles de reproduction chez eux. Cette maladie passe souvent inaperçue. Elle incube entre 2 semaines et 6 mois, d’où la difficulté de son diagnostic par les vétérinaires. Et au terme de cette incubation, les animaux malades développent des atteintes génitales très graves, se caractérisant par des avortements pour les brebis et les chèvres survenant le plus souvent vers les deux derniers mois de gestation. Néanmoins, si la gestation arrive à terme, les brebis ou les chèvres atteintes donnent naissance à des petits faibles ou mort-né. Chez les mâles (bélier, bouc), en revanche, la bactérie envahit les parties génitales en provoquant une inflammation. Souvent, il est observé une baisse de la fertilité à cause de cette infection. C’est dire que les retombées de cette maladie sont néfastes sur la reproduction des cheptels, notamment ovins et caprins.», avertit une vétérinaire. Et dans l’optique de lutter contre cette maladie contagieuse du bétail, une campagne de vaccination contre la brucellose ovine et caprine a été lancée par l’APC de Boudjellil depuis mercredi dernier, pour s’étaler jusqu’au 15 de ce mois, soit dimanche prochain. Toutes les localités de la municipalité sont concernées par cette campagne, ô combien salvatrice pour les cheptels et les éleveurs. L’équipe de vétérinaires, à qui incombe cette tâche, est à pied d’œuvre depuis une semaine, et l’opération est toujours en cours.
Syphax Y.