«La Kabylie m’a émerveillé»

Partager

La Dépêche de Kabylie : Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Hacène Marmouri : Je suis directeur central au ministère de la Culture, chargé du livre et de la lecture publique, après avoir assuré les fonctions de directeur du Parc National de Tassili de 1994 à 2007, puis directeur de la culture à El-Oued de 2007 à 2014. Je suis originaire de Djanet, une région des Touaregs pleine d’histoire, avec son identité, son originalité et son authenticité. Je suis ici en Kabylie pour fêter avec les Kabyles Yennayer. C’est à la fois un repère historique de notre grande Nation et une tradition ancestrale que nous voulons promouvoir à travers tout le territoire. Franchement, je suis émerveillé de la manière dont cette fête est célébrée. Il y a là des troupes des quatre coins du pays.

Justement, que vous inspire la présence de tout ce beau monde venu de tout le pays ?

C’est une preuve irréfutable que Yennayer est connu de tous. Il est ancré dans la mémoire de tous les Algériens. C’est une fête nationale. Le nouvel an berbère est fêté également dans le grand Sud, à Adrar, Tamanrasset… et même au-delà partout où se trouvent des Berbères.

Vous êtes là pour la première fois, quel est votre sentiment ?

C’est un immense plaisir pour moi. Je me sens chez moi !

Voyez-vous une différence dans la célébration de Yennayer ici à Tizi-Ouzou et ailleurs en Algérie ?

La fête est une ! Ce qui diffère, c’est la manière dans le mode vie de chacune des régions, notamment au Sud où il y a des sédentaires et des nomades. La différence est aussi dans les plats : couscous, viande (mouflon, gazelle, viande sèche…).

Un message à faire passer ?

Oui. Je profite de cette occasion pour souhaiter une très bonne fête de Yennayer au collectif de votre journal, aux habitants de la wilaya de Tizi-Ouzou, aux habitants de la Kabylie, aux Algériens et aux Berbères de par le monde !

Entretien réalisé par M A Tadjer

Partager