L’UNPEF revient à la charge

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L’union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF) renoue avec les actions de protestation, pour faire aboutir ses revendications. Ainsi, après une semaine de la reprise des écoles, le département de Benghabrit fait, encore, face aux actions de protestation des travailleurs du secteur, qui demandent la prise en charge de leurs doléances. En effet, plusieurs sit-in seront organisés par ladite organisation syndicale, le 24 du mois courant, devant les sièges des directions de l’éducation au niveau national. L’UNPEF met en avant la classification des titulaires des diplômes d’études universitaires appliquées (DEUA) au niveau 11, et les licenciés au niveau 12. «Cette classification permettra d’en finir avec les dysfonctionnements que contient le statut particulier des personnels de l’éducation», lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par cette entité syndicale. Cette dernière s’est montrée déterminée à continuer le chemin de la protestation jusqu’à la satisfaction de ses revendications. «Le bureau national de notre syndicat appelle le gouvernement et la tutelle à répondre favorablement à nos revendications, afin de préserver la stabilité du secteur de l’éducation», a martelé l’UNPEF. Le même syndicat a réitéré son refus catégorique de la nouvelle loi sur la retraite, en réaffirmant sa participation aux rassemblements de protestation qui seront organisés, le 28 janvier par l’intersyndicale de la fonction publique. «On tient au droit à la retraite anticipée», souligne-t-on dans le même communiqué. L’intersyndicale, composée de 14 organisations issues de différents secteurs de la fonction publique, dont l’éducation nationale, la formation professionnelle, l’enseignement professionnel, les collectivités locales et la santé, les syndicats autonomes, demande l’annulation de la nouvelle loi sur la retraite et rejeté les nouvelles dispositions introduites dans ladite loi.

Samira Saïdj

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