Les transporteurs absents à l’arrêt

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Les transporteurs vers Tizi Ouzou se sont fait rares ces derniers jours d’intempéries à Aïn El hamam. L’arrêt des trois horloges, habituellement encombré de fourgons de transport, était resté désespérément vide. Les regards des usagers en attente restaient braqués vers la rue d’Alger d’où pouvait surgir un quelconque véhicule qui allait les délivrer de cette attente interminable. «Seuls trois fourgons sont partis ce matin», nous dit un jeune qui, avant-hier, attendait à l’écart «quelque particulier» de ses connaissances qui descendrait vers la ville des genêts. Notre interlocuteur nous apprend que les trois propriétaires de fourgons qui se sont présentés sur les lieux sont venus de Tizi Ouzou où ils habitent et s’en sont retournés, immédiatement, pris d’assaut par les voyageurs. Cette carence est expliquée par certains par la crainte des chauffeurs de se déplacer en temps de neige, synonyme de risque pour leur matériel.

A. O. T.

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