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Les communaux maintiennent la pression

Déterminés à poursuivre leur mouvement de protestation jusqu’à prise en charge de leurs doléances, les travailleurs communaux ont, pour le deuxième jour consécutif, maintenu le mot d’ordre d’une grève cyclique d’une semaine à laquelle a appelé la fédération nationale du secteur des communes. À en croire le président de la fédération en question, le taux de participation au niveau national à cette action de contestation est le même que celui enregistré au premier jour de la grève. Hier encore, les communaux ont réussi à maintenir intacte la mobilisation dans le but d’exiger la satisfaction de leurs plate-forme de revendications. Cette action de contestation intervient suite à la grève d’une semaine enclenchée le 25 décembre dernier par cette catégorie de travailleurs. Un mouvement de grève qui n’a vraisemblablement pas abouti à la satisfaction des revendications des contestataires. Le président de la fédération en question a déploré le fait que « le ministère de l’intérieur et des collectivités locales n’ait pas jugé utile de réagir à leur mouvement de grève ». «Aucune réponse ne nous est parvenue de la part des pouvoirs publics jusqu’à l’heure actuelle», a regretté M. Kamel Bahat, contacté hier par téléphone. Ces protestataires déplorent le recours de certains responsables aux intimidations en vue, a-t-il dit, «de casser le mouvement de protestation et ce, en violation totale de la constitution, de toutes les lois de la république et des conventions internationales ratifiées par l’Algérie». Notre interlocuteur dénonce avec force «la fermeture des portes du dialogue et la dégradation du pouvoir d’achat des travailleurs communaux face à la cherté de la vie». Rappelons toutefois que cette catégorie de travailleurs demande «la révision du statut particulier de la fonction publique et la refonte totale de leur statut, en exigeant son unification, l’application réelle de l’abrogation de l’article 87 bis du code du travail avec effet rétroactif depuis janvier 2008, et l’attribution des indemnités et des primes, dont celle du guichet pour les agents de l’état civil». Outre les revendications citées plus haut, les communaux réclament «l’intégration définitive des contractuels, notamment ceux qui activent dans le cadre des dispositifs du pré-emploi et du filet social».

L.O.Challal

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