Deux ans après on n’en est qu’à 70% d’avancement

Partager

Le projet de raccordement de la commune d’Ath Djellil au réseau du gaz naturel s’embourbe dans d’inextricables difficultés.

En effet, voilà bientôt deux ans que les travaux ont été lancés, et l’on semble encore loin d’entrevoir la livraison du chantier. «Le taux d’avancement global est d’environ 70%, mais il y a des entreprises qui ne travaillent pas de manière constante, ce qui a généré un retard considérable dans l’exécution de leurs lots respectifs», fait remarquer un membre de l’exécutif municipal. «En sus de la lenteur avérée des travaux dans certains secteurs, la qualité de ses derniers laissent à désirer. Ceci, sans parler de la non remise en état des routes, mises sens dessus-dessous», déplore notre interlocuteur, qui tient à interpeller le maître de l’ouvrage : «j’espère, lance-t-il, que la SDE va réagir promptement, afin de respecter le clauses des contrats, en matière de respect des délais et de qualité des travaux». La population d’Ath Djellil, qui a caressé l’espoir de jouir au plus tôt de cette commodité pour se prémunir contre les rigueurs de l’hiver, devrait se résoudre à déchanter et à prendre son mal en patience. «Nous avons attendu le gaz naturel, et nous avons eu, de la boue et des routes défoncées à sa place. Cet hiver promet d’être aussi rude que ceux des saisons précédentes», déclare un retraité du village Aghvala. «Il faut vivre, ne serait-ce qu’une petite semaine, à Ath Djellil pour réaliser ce que nous endurons. L’éloignement des centres urbains, le mauvais état des routes et le manque d’infrastructures de base nous donnent du fil à retordre. Quand le froid polaire et la neige se mettent de la partie, c’est une véritable galère», dira dépité, un habitant du village Tala Moumen. Et à un autre citoyen du village Taourirt de faire chorus : «Nous n’avons même pas de quoi nous chauffer, la bonbonne de gaz devient une denrée rare par ces temps de pluies et de froid de canard. Les autorités se doivent de prendre des mesures adéquates pour remédier à ces problèmes».

N Maouche

Partager