Les prix des fruits et légumes flambent

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L’année 2017 commence, décidément, mal pour les ménages algériens, car les prix des fruits et légumes connaissent, depuis le début de l’année, une hausse sans précédent.

Une simple virée au niveau des différents marchés de la capitale renseigne sur cette flambée qui met le consommateur algérien à rude épreuve. Ainsi, il a été constaté, de visu, que l’ail est proposé à 60 DA, l’oignon à 60 DA, la pomme de terre à 70 DA, et la carotte à 80 DA. Quant à la tomate, la laitue et le piment vert, ils s’affichent à pas moins de 150 DA. S’agissant des prix des fruits, en plein saison d’agrumes, l’orange et la mandarine sont vendues à 170 dinars le kilogramme. Quant à la banane, elle est cédée à pas moins de 580 dinars le kilogramme. Les prix de la viande blanche, en revanche, a connu une baisse, notamment celui du poulet qui s’affiche à 250 DA le kilogramme. Par contre, les œufs gardent leur barre haute avec 15 DA l’unité. Notant que les prix varient sensiblement d’un quartier à un autre, au niveau des marchés de la capitale. Pour ce qui est, en outre, des autres produit de large consommation, à l’image des huiles, et le lait en paquet et ses dérivés, ils connaissent une hausse sensible de 2 à 5 dinars pour certains et 10 DA pour d’autres, affirment certains commerçant. Les voix des consommateurs algériens s’élèvent jour après jour contre cette hausse «inexpliqué». Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes mécontents, ont appelé au boycott de certains produits qui connaissent une hausse «injustifiée», à l’image des œufs et de la banane. «Les prix n’ont jamais été aussi élevés, et pourtant, il y a abondance de produits de saison, tels que la pomme de terre, la tomate et les oranges», a souligné un père de famille. «Tout les produits ont été revus à la hausse : la tomate, la courgette, la laitue, les aubergines… Il faut débourser au moins 4 000 DA pour remplir son panier et subvenir aux besoins de sa famille», a pesté notre interlocuteur. Pour les commerçants, c’est le mauvais temps et la chute du thermomètre qui sont responsables de la hausse des prix des fruits et légumes. Abondant dans le même sens, le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), M. Hadj Tahar Boulenouar, a attribué cette flambée des prix, principalement, aux intempéries et chutes de neige de ces derriers jours, qui ont, selon lui, empêché les producteurs de récolter leurs produits. «Donc, il y a un manque au niveau de l’offre, ce qui a conduit automatiquement à une augmentation des prix des fruits et légumes», a-t-il encore expliqué. Outre les intempéries, notre interlocuteur a évoqué d’autres raisons qui ont contribué à la hausse des prix. Il s’agit, a-t-il dit, de l’augmentation du coût de transport et du manque d’organisation au niveau des chambres froides. Néanmoins, M. Boulenouar a fait savoir que les quantités récoltées cette année seront plus importantes que celles de l’année écoulée, en rassurant que les prix des fruits et légumes vont se stabiliser dans les prochains jours.

L O Challal

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