Reprise partielle des activités

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Après une semaine de repos que l’on pourrait qualifier de «forcé», suites aux intempéries, les habitants de la région d’Aïn El Hammam ont repris, bien que partiellement, leurs habitudes. En effet, au lieu de chutes de neige annoncées, un soleil printanier avait «dominé» la région dès le matin de vendredi dernier, incitant les commerçants à ouvrir leurs boutiques. Préoccupée plusieurs jours de suite par le chauffage et l’approvisionnement en denrées alimentaires, la population semble changer brusquement de comportement en reprenant une vie presque normale, le temps que le mauvais temps revienne. Les monticules de poudreuse qui emplissent les accotements ne l’ont pas empêchée de se rendre au marché qui s’est tenu, samedi dernier, en pleine rue. Des étals ont été installés le long du tronçon de la grande rue, mitoyenne de l’aire du marché des fruits et légumes, toujours embourbée de neige. En grand nombre, les clients font le tour d’une table à une autre, en maugréant face aux prix affichés, jugés inabordables. Hormis quelques lève-tard, les commerçants de la ville ont ouvert leurs échoppes comme de coutume, soit dès huit heures. Quant aux cafés, ils étaient bondés de monde et les papotages allaient bon train. Les voitures et surtout les fourgons de transport, ont, après quelques hésitations, repris leurs va-et vient entre la ville et les villages. Il faut dire que le comportement de la population change d’un jour à l’autre en fonction du temps qu’il fait. Même si la tendance est à la reprise des activités quotidiennes, la hantise du retour de la neige et surtout du verglas, pour les jours à venir, n’est pas dissipée. Un phénomène difficile à maîtriser malgré les salages fréquents opérés par l’APC sur les grands axes. Ce sont surtout les pistes des villages, toutes pentues, qui sont difficilement praticables dans de telles situations. Notons que les habitants d’Ait Yahia, d’Ath Bouyoucef, ou d’Akbil, des communes voisines, relevant de la daïra de Ain El Hammam, sont confrontés aux mêmes contraintes liées aux intempéries. Par ailleurs, vu que les chutes de neige n’ont pas repris, on espère que les enfants qui ont raté plusieurs jours de cours, regagneront les bancs de l’école. Quant aux champs, toujours recouverts d’un manteau neigeux, ils ne connaissent pas encore l’activité qui y avait régné avant les intempéries. En effet, la plupart des oléiculteurs, qui n’ont pas terminé la cueillette des olives, n’ont pas encore repris le chemin de leurs propriétés. Les propriétaires des champs, situés au bas de la vallée, ont pu, nous disent quelques uns, ramasser les olives tombées à terre. Mais le plus difficile pour eux c’est d’arriver aux oliveraies et d’en revenir en marchant sur la neige qui encombre encore une bonne partie du chemin.

A. O. T.

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