Les intempéries et la vague de froid, qui ont touché plusieurs régions du nord du pays, ont paralysé plusieurs établissements scolaires.
En effet, pas moins de 2 689 établissements scolaires, des trois paliers confondus, ont cessé, momentanément, leurs programmes scolaires suite aux intempéries de ces derniers jours. De ce fait, le ministère de l’éducation nationale a élaboré un planning de rattrapage des cours non dispensés, en raison de la fermeture de plusieurs établissements. A cet effet, le directeur de l’enseignement fondamental au ministère de l’éducation nationale, Nabil Bendedouche, a annoncé qu’un planning de rattrapage des cours sera introduit «au cas par cas». Selon la même source, le rattrapage des cours sera effectué les mardis et samedis pour éviter, dit-il, toute surcharge supplémentaire aux élèves. S’exprimant hier sur les ondes de la chaine III de la radio nationale, M. Bendedouche précise que les programmes scolaires ont cessé durant deux jours dans certaines contrées, et jusqu’à cinq jours dans d’autres. Interrogé, en outre, sur l’absence de moyens de chauffage dans certaines écoles en cette période hivernale, particulièrement dans celles gérées par des collectivités locales, le représentant du ministère de l’éducation dégage la responsabilité de son département, garantissant qu’il intervient «chaque fois qu’il y a lieu de le faire». Dans ce cadre, l’invité de la radio algérienne a souligné la détermination de la tutelle d’agir, afin que des élèves n’aient plus à grelotter de froid durant leur scolarité. Pour illustrer ses propos, M. Bendedouche assure qu’avec le ministère de l’Intérieur et les autorités locales, il sera veillé à ce que «tous les moyens soient dégagés pour régler cette question». Acculé, il finit par se demander s’il ne faudrait pas, à l’avenir, «caler» le programme d’intervention des autorités locales avec le calendrier scolaire afin, dit-il, qu’il n’y ait plus ce «genre de perturbations». Il a indiqué, toutefois, que la gestion du budget, portant gestion et fonctionnement des écoles primaires, est laissée à la discrétion du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales. Évoquant, par ailleurs, le code de la commune dans sa partie relative au statut de l’école primaire, il tient à souligner que la responsabilité de sa construction, de son équipement, de sa gestion et de son entretien, incombe aux autorités locales. Il recommandera dans ce contexte, de » situer et délimiter les responsabilités de chaque partie ».
L O Challal

