Trois mois pour avancer de 50 mètres

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L’acheminement du gaz de ville vers les villages At Moussa, Igherbienne, Berber et Alma-n-Waman, tous situés le long du CW6, s’éternise. En effet et malgré le lancement des travaux au cours de l’été dernier au village d’Igherbienne, et l’entame, fin juillet dernier, des travaux de la conduite principale, l’entreprise réalisatrice peine à mener le projet à terme. Pis, pour creuser un tronçon de quelque 50 mètres, au niveau du virage situé entre le village d’Ibdache et d’Igherbienne, il a fallu plus de trois mois, soit de juillet à septembre derniers, pour que les conduites soient posées et les tranchées remblayées. Chose qui mettaient les automobilistes en danger, à chaque fois qu’ils empruntaient ce virage où l’éclairage public est, signalons-le, défaillant. Aussi, les citoyens des trois villages ne sont pas au bout de leur peine, puisque les travaux du raccordement au gaz sont l’arrêt. En effet, À peine entamés, les travaux concernant la conduite principale, qui devait être bifurquée au village d’At Moussa, sont laissés à l’abandon. Conséquemment, le fossé béant s’est vite rempli des eaux des dernières pluies et commence à déborder sur la chaussée. Si la situation perdure et que le temps se gâte de nouveau, comme l’annonce la météo, les eaux pluviales risquent de dégrader sérieusement la chaussée, voire provoquer un affaissement. Dès lors, les citoyens s’interrogent sur les réelles raisons de cette situation. «Nous sommes doublement pénalisés. D’un côté, nous subissons la dégradation de nos routes. De l’autre, le retard dans le raccordement au gaz de nos foyers. Nous voilà encore à subir la rigueur de l’hiver, avec comme seuls moyens de chauffage le gaz butane et le bois», nous dira, furieux, un citoyen. Notons que le matériel de l’entreprise est toujours sur place, et ce depuis l’arrêt des travaux.

A S Amazigh

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