Le mauvais temps qui perdure depuis plusieurs jours déjà a fini par détériorer les rues et les chemins dans un bon nombre de localités relevant de la commune d’Ahnif pour ne citer que celle-ci. En effet, les pluies diluviennes qui se sont abattues, dernièrement, ont créé des bourbiers inextricables et envasées en bien des endroits rendant la circulation tant automobile que piétonnière difficile et laborieuse. Les carences dans l’aménagement urbain, notamment en ce qui concerne les infrastructures de drainage des eaux pluviales, se révèlent au grand jour avec comme corollaire les inondations et l’envasement des différents chemins et tronçons qui parcourent cette municipalité rurale. L’exemple du village Ighil Naït Ameur est l’un des plus édifiants, en ce sens que les pluies presque ininterrompues des dernières 48 heures ont mis à mal les rues de ce village peuplé par environ 1000 habitants. Effectivement, cette localité isolée, distante de 7 kms du chef-lieu, se trouve mal-en-point à cause des dernières intempéries lesquelles ont embourbé les différents accès. La gadoue et les flaques d’eau ont envahi les pistes communiquant entre les différents quartiers en rendant tout déplacement en voiture ou à pied très laborieux pour ne pas dire périlleux à cause de la fange. Les risques de glissades sont accrus. Les artères de ce patelin ne sont pas bitumés ; ce qui a provoqué toute cette situation qualifiée de « cauchemardesque » par les habitants. Les élèves au niveau de cette localité trouvent toutes les peines à se déplacer pour aller à l’école tellement la boue, transformée à s’y méprendre en « pâte à modeler », les gênent énormément dans leur mouvements. Néanmoins, ce qui aggrave encore ce problème dans cette localité c’est la rareté de l’éclairage public. Pendant la nuit, les habitants doivent se munir de torches puissantes afin de se déplacer dehors, car la boue et les flaques d’eau sont partout. Malheureusement, il n’y a pas que ce village enclavé qui se trouve en proie à l’envasement et au déferlement des eaux pluviales par défaut de caniveaux et d’avaloirs, d’autres villages comme Ighil Nath Rayou, Bouremal, Ighzer Oumeziav et bien d’autres sont dans le même pétrin.
Y. Samir.
