Un réseau international de vol de voitures démantelé

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«Pas moins de 17 membres d’un réseau international de vol de véhicules viennent d’être arrêtés par nos services». Cette annonce a été faite par le responsable de la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Boumerdès, lors d’un point de presse qu’il a tenu, dans l’après-midi d’hier, au niveau du siège de l’instance sécuritaire citée. Ces personnes sont principalement inculpées de vol de voitures pour être revendues en pièces détachées dans différentes wilayas du pays et d’autres pays d’outre mer, en plus de faux et usage de faux, de falsification de cartes grises, de fraude douanière de corruption et de recel d’objets dérobés. Selon le conférencier, les mis en cause, dont chacun avait un rôle bien défini, étaient en contact entre eux, quotidiennement, à travers les réseaux sociaux. «C’est à partir du décryptage des messages qu’ils échangeaient que nous avons procédé à l’arrestation de ces suspects, suite au signalement de l’existence de dossiers de base de cartes grises des dites voitures volées au niveau des états civils de Boudouaou et d’Ouled Moussa». Les éléments de la BRI ont su, dès le lancement de leur enquête à la mi-septembre 2016, que ces dossiers sont falsifiés. Les mêmes investigations auront permis, surtout, de savoir que ces véhicules n’ont pas été dédouanés. La police judiciaire de Boumerdès, ayant demandé l’autorisation de compétence pour enquêter dans d’autres wilayas, avait pu récupérer 33 voitures de marque, entre autres Porche, Ford, en plus de 18 autres véhicules de luxe, dont six envoyés aux Émirats, aux USA et d’autres pays d’Europe, en plus de neuf autres voitures, objet de recherches à travers le territoire national. «La somme de 1,459 milliard de centimes a été également récupérée», a indiqué le conférencier, en précisant que la somme des véhicules volés avait avoisiné les 20 milliards de DA. Prenant la parole, le chef de la brigade de recherches et d’investigations précisera que leur structure poursuit son action, en coordination avec les services d’Interpol, notamment pour l’arrestation de plusieurs autres inculpés en fuite. Âgés entre 23 et 59 ans, les 17 mis en cause susmentionnés, dont l’enquête n’a pas prouvé jusque-là leur relation avec des groupes terroristes et dont certains sont des Lybiens et Sahraouis occidentaux, seront incessamment traduits en justice.

Salim Haddou

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