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Les élus locaux décriés

Les dernières intempéries ont rendu les rues de la ville d’Akbou méconnaissables, tant la boue et les flaques d’eau les ont envahies de presque partout. Les passants slaloment entre les flaques d’eau afin de ne pas y mettre les pieds. Hormis certains endroits restés indemnes, le boulevard «Aissat Idir» présente un état lamentable avec une fange qui tapisse, surtout, les accotements dépourvus de trottoirs. Même topo à la station de fourgons qui est envahie par la boue. Les centaines d’usagers qui empruntent cette station trouvent toutes les peines à y accéder. Et les abribus qui les protégeaient, un tant soit peu, des pluies, sont à présent, inutilisables, car ils ont été vandalisés jusqu’au dernier. Les voyageurs courent s’abriter, par conséquent, sous les arcades des commerces avoisinants lorsqu’il pleut. Quant au terrain de stationnement, il est devenu, à s’y méprendre, comme une « patinoire », tant la gadoue le rend dangereusement glissant. L’accès, qui communique entre ladite station de fourgons et l’ancienne ville, se trouve également dans un état lamentable. C’est, en fait, une pente non aménagée qui est empruntée, chaque jour, par des centaines de voyageurs avec des risques accrus de glissades et d’accidents. Avec les pluies tombées dernièrement, cet accès en déclivité est devenu dangereusement glissant. Quelques pierres superposées servent d’escaliers de fortune, mais qui, hélas, n’offrent aucune garantie de sûreté. Pour sa part, la cité des 100 logements, située à proximité de l’EHS «Akloul Ali» d’Akbou offre la vue d’une cité sinistre. En effet, les espaces verts de cette cité, qui devaient être gazonnés, sont transformés en champs de patates par les dernières pluies. Les eaux des averses se sont accumulées ici et là en gênant énormément et les habitants et les centaines de visiteurs qui se rendent dans ce quartier, notamment, pour se soigner, car des dizaines de médecins, entre généralistes et spécialistes, y officient. Les différents accès, qui desservent cette cité des 100 logements, sont, aussi, embourbés par-ci et pleins de mares d’eau par-là. Et pour porter l’estocade, des monticules d’ordures ménagères s’entassent à l’entrée de chaque immeuble en attente d’être « évacués ». C’est devenu à s’y méprendre une « fatalité » dans cette ville de 50 000 habitants, où à chaque ondée, les rues et les cités se trouvent envahies par la boue et les mares d’eau, car le système d’évacuation des eaux pluviales est complètement suranné dans cette métropole régionale qui ne mérite pas ce triste sort. Fatalement les élus locaux, qui se devaient de remédier, à défaut d’avoir anticipé la situation, ne peuvent qu’être décriés.

Syphax Y.

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