Après quinze jours de retard, les élèves de l’école d’Ath Mellal, dans la commune d’Aït Yahia, ont repris les cours, dimanche dernier. Cependant, les conditions de travail dans lesquelles se déroulent les leçons sont loin d’être favorables à une bonne scolarité des enfants. Selon les parents qui nous ont transmis un procès-verbal de réunion signé du P/APC et des autres responsables, l’école du village a été fermée dans un premier temps, pour cause d’intempéries. Avec le retour du beau temps, les parents ont refusé d’envoyer leurs enfants dans des classes et dans une cantine submergées d’eaux d’infiltrations et de surcroît non chauffées. Ce qui a conduit l’APC d’Aït Yahia à réagir en organisant une réunion au niveau de la cantine de l’établissement, en présence des parents, de l’inspecteur primaire administratif, de la protection civile et de la directrice de l’école. Ayant constaté les difficultés dans lesquelles se meuvent les enseignants et leurs élèves, plusieurs décisions, à même de parer au plus pressé, ont été prises par les présents qui ne veulent plus que « les retards s’accumulent davantage ». Ainsi, pour permettre le déroulement des travaux, les élèves sont transférés, depuis dimanche dernier, dans un local appartenant au village. Cependant, les nouvelles classes sont loin de répondre aux normes vu qu’elles ne possèdent pas le minimum de conditions requises. Les parents ont-ils le choix? Dans son intervention, le P/APC, tout en reconnaissant le bien fondé des revendications, a cru bon de préciser que ses services avaient déjà élaboré une fiche technique pour remédier aux infiltrations, alors que les parents exigeaient une toiture avec charpente. Après examen de la situation, plusieurs solutions d’urgence ont été prises par les responsables qui avaient à cœur de remédier à la situation, au plus tôt. Le P/APC s’est donc engagé à réaliser, dans les plus brefs délais, une chape de béton en attendant la pose de la toiture. Par ailleurs, pour palier l’absence de gaz naturel, l’APC ne propose que de doter l’établissement de quatre poêles à mazout, ce qui est loin de satisfaire les protestataires qui exigent tout simplement le raccordement de leur école au gaz de ville qui passe devant le portail.
A.O.T.
