Des habitations toujours sans électricité !

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Le lotissement Imzizwi, situé au chef-lieu de la commune de Béni Maouche, est composé d’une trentaine de logements nouvellement construits. D’après les informations recueillies, il s’avère que la plupart de ces nouveaux logements ont été réalisés dans le cadre du Fonal, un dispositif d’aide de l’état aux citoyens ruraux pour leur permettre de construire leurs propres logements sur leurs propres terrains. Cependant, une fois lesdits logements fins prêts, les bénéficiaires ont buté sur le manque de commodités nécessaires pour une vie décente, notamment le réseau électrique. D’après des responsables de l’APC, cette dernière a fait, tant bien que mal, son devoir en accordant, dans le cadre du budget de wilaya de l’exercice 2013, un projet d’électrification du lotissement. Cependant, et après quatre années, ce projet n’a toujours pas été réalisé, au grand dam des propriétaires. Des propriétaires qui affirment avoir frappé à toutes les portes en sollicitant de l’aide pour une éventuelle solution, mais en vain. Ils restent dans l’expectative. Pour sa part, Loudjani Khaled, P/APC de Béni Maouche, voulant retracer les démarches qu’il a eu à faire, sans, pour autant, arriver à trouver une issue à ce problème, dira : «Je suis pris entre deux mâchoires d’une même tenaille. C’est-à-dire deux organismes étatiques : la société d’électricité de Béjaïa qui demande un payement cash avant la réalisation du projet, et le trésorier de la recette intercommunale de Seddouk qui exige la concrétisation du projet, pour procéder au paiement de la facture établie par la SDE. L’APC n’est qu’un intermédiaire entre ces deux organismes. Nous n’avons pas les fonds requis entre les mains pour pouvoir payer au préalable la SDE. Nous ne pouvons pas, non plus, mettre un service fait pour un projet qui n’est pas encore réalisé. Comme nous n’avons pas de solution miracle à l’APC, nous avons, donc, jugé utile de saisir par lettre, le 26 décembre 2016, la direction générale des budgets au ministère des finances pour un éventuel avis juridique. Nous sommes, depuis, dans l’attente d’une réponse».

L Beddar

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