Entamée en 2014, l'opération de l'aménagement urbain du chef-lieu de la commune, dont les travaux sont à l'arrêt, est loin d’arriver à son terme.
Le parachèvement du projet semble être remisé aux oubliettes sachant que l’une des principales rues longue de 600 mètres en plein centre de l’un des plus populeux quartier de la partie supérieure du chef-lieu de commune qui relie le siège de l’APC au CW11 est toujours en terre battue. Le tronçon offre un décor apocalyptique fait de cratères, de nids-de-poule, de crevasses où viennent s’accumuler les eaux pluviales et celles provenant des avaries survenues depuis des mois sur le réseau de distribution de l’AEP. Cela au même titre que le parking et l’esplanade de la mairie qui affichent le même décor à tel point que ce qui est réalisé dans ce projet d’aménagement urbain se retrouve terni par ces manques qui tardent à être pris en charge. Dans le même projet qui a consommé une enveloppe de 7 milliards de centimes, le maire de cette municipalité, M. Saoudi Djamal, nous apprendra que le quartier périphérique Tikremtath qui est inscrit dans sa deuxième tranche n’a toujours pas bénéficié d’opération d’aménagement. Le village Ighrem, deuxième importante agglomération sur le volet démographique après le chef-lieu de commune inclus aussi dans le même projet, a subi le même sort d’exclusion et attend le lancement du projet. Il faut signaler que ce dernier était un ancien centre de recasement. Tout comme le chef-lieu de commune, il affiche les mêmes dégradations et retombées négatives sur le cadre de vie d’une population qui n’a que trop souffert des affres de la guerre de libération et qui a subi aussi les faits et méfaits du terrorisme suite à l’exode massif des citoyens des zones rurales et éparses périphériques venus se refugier dans ce centre sécurisé implanté de surcroît sur l’itinéraire de la RN5 qui la traverse en plein milieu dans le sens est-ouest, soit dans le sens de la longueur.
O. S.

