Le lait en sachet continue de défrayer la chronique depuis plusieurs mois déjà avec une pénurie persistante, mettant les ménages dans tous leurs états. À l’instar des autres localités de la wilaya, la ville de M’Chedallah est également confrontée à ce problème qui devient un véritable casse-tête pour les pères de familles lesquels doivent se démener, chaque jour au petit matin, pour se procurer cette denrée alimentaire de base, devenue rare et très demandée. En conséquence, une tension palpable s’est accrue sur ce produit de première nécessité. En effet, les laiteries de la région n’arrivent plus à couvrir la forte demande à cause, dit-on, de la « diminution des quotas de lait en poudre dont elles bénéficient ». Ainsi, au niveau des commerces de l’alimentation générale, le lait en sachet est devenu un produit de « luxe » que les clients « s’arrachent ». Selon un commerçant de ladite ville, « l’approvisionnement en lait en sachet n’est pas régulier, et les quantités distribuées par les distributeurs agréés sont insuffisantes, pour répondre à la demande des consommateurs ». Ainsi, cet état de fait contraint les commerçants au rationnement du lait en sachet, à raison de 2 sachets par client. Un quota jugé insuffisant surtout par les familles nombreuses. Les ménages à faibles revenus se trouvent, conséquemment, confrontés à une situation délicate, étant donné qu’ils ne peuvent se permettre d’acheter ni le lait en pack, coûtant entre 80 et 100 DA, ni le lait en poudre valant entre 250 et 500 DA le paquet. Par ailleurs, il a été constaté, de visu, que le lait frais de vache est disponible au niveau des échoppes de l’alimentation générale en quantités suffisantes. Cependant, avec un prix de 50 DA l’unité, la plupart des clients le boudent.
Y Samir
