Azaknoun interpelle l’APC

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Le réseau routier dans la commune d’El Adjiba, à 35 kms à l’Est de Bouira, n’est pas logé à la meilleure enseigne. Exception faite de la RN5 qui se trouve dans un état plus ou moins acceptable, tous les autres tronçons, surtout ceux qui desservent certains villages enclavés, sont dans un état de dégradation avancée, à l’image du chemin qui dessert le village d’Azaknoun et le chef-lieu communal d’Ahnif, sur une distance de 10 kms, lequel se trouve en proie à l’usure. La couche bitumeuse de ce tronçon est détériorée par segments. Pis encore, elle s’est effritée à certains endroits en laissant apparaître des sillons ou des ornières oblongues qui causent des cahots et des secousses aux véhicules des automobilistes. D’innombrables nids-de-poule jalonnent ce chemin névralgique emprunté, quotidiennement, par des centaines d’automobilistes. Ces trous empêchent les conducteurs de passer à l’aise sur l’asphalte qui se détériore de jour en jour. « J’emprunte, quotidiennement, ce tronçon qui va d’Azaknoun vers Ahnif et croyez-moi, je me vois obligé, à chaque fois, de slalomer avec ma voiture pour éviter de mettre les roues dans les nids-de-poules qui balisent ce chemin. Je ne parle pas aussi des secousses qui subit mon véhicule à cause des aspérités sur le bitume usé! » déplore un automobiliste de la région. Il est à relever aussi l’absence des caniveaux et autres avaloirs à même de permettre aux eaux pluviales d’être évacuées. Celles-ci, en l’absence du drainage, s’accumulent en échancrant les lisières de cette route et en évasant davantage les trous qui se sont formés sur la chaussée. Les usagers de ce tronçon demandent à ce qu’il soit réhabilité pour le bien des habitants de la région. «Les élus locaux sont à ce titre fortement interpellés», indique des villageois fortement déçus.

Y. S.

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