Ce n’est pas encore pour tout le monde

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La périphérie du chef-lieu communal de Tazmalt accuse des déficits criards en matière d’aménagement urbain. A l’origine, à la place de ces quartiers, nouvellement édifiés, il y avait des oliveraies denses, où la lumière du soleil « peinait » à se faufiler entre les branches drues des oliviers plusieurs fois centenaires et imposants. Néanmoins, depuis que l’urbanisation a enclenché son expansion anarchique, au début des années 1990, la surface de ces oliveraies s’est vue drastiquement rétrécie. Des milliers d’oliviers ont été, alors, arrachés pour les besoins de construction. Ainsi, des quartiers entiers ont vu le jour, mais manquant, pour la plupart, en commodités des plus élémentaires. A l’image de Tamozonit, un faubourg situé à la sortie ouest de la ville de Tazmalt, qui est « enserré » entre la RN26 et l’oued Rodha. Ce quartier connaît une extension urbaine impressionnante, laquelle commence déjà à s’attaquer aux dernières oliveraies qui ont échappé, jusque-là à l’avancée imparable du béton. Le chemin qui mène vers ce quartier habité par environ 1000 âmes, se trouve dans un état lamentable. En effet, il n’est pas bitumé et présente des aspérités et des rugosités partout. Les dernières intempéries ont fini par le dégrader davantage en formant des cratères, des flaques d’eau et de la fange partout. Les venelles qui communiquent entre les différents pâtés de maisons sont impraticables et à l’état de pistes en terre. Par conséquent, les habitants éprouvent toutes les peines du monde pour accéder à leurs biens (terres, habitations…). « à chaque tombée de la pluie, le quartier devient un véritable cauchemar pour nous. Les eaux pluviales et la boue envahissent les ruelles, rendant nos déplacements périlleux et laborieux. Nous n’avons bénéficié d’aucun aménagement ne serait-ce que le revêtement des pistes en TVO (tout-venant de l’oued, ndlr) », tempête un habitant rencontré sur les lieux.

Syphax Y.

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