De nombreux citoyens ont signalé le manque permanent de liquidités au niveau de la poste de Tizi-Gheniff, mais également leur hantise de se rendre à cette dernière afin de retirer leurs salaires. «Nous sommes toujours confrontés au manque de liquidités à chaque fois que nous nous rendons à la poste, sachant que nous n’avons pas beaucoup de temps, ni pour attendre longuement et encore moins pour faire la grande chaine pour des prunes», déclarent des jeunes femmes. «Si pour les hommes, ils ont la possibilité de se déplacer à Draâ El-Mizan, Chabet ou Kadiria, il n’en est pas de même pour nous en tant que femmes», ajoutent nos interlocutrices qui n’arrivent pas à admettre cette situation. Par ailleurs, des citoyens du village Ouled Itchir ont également fait part de la situation qu’ils endurent dans leur agence postale. «Imaginez, qu’en ces jours de grands froids, nous sommes contraints de subir une longue attente à l’extérieur, alors qu’il existe une salle adéquate à l’intérieur, mais inaccessible, puisque tout le service se fait à partir d’une fenêtre partiellement ouverte», confient nos interlocuteurs qui se demandent jusqu’à quand ils vont subir une telle situation. Pourtant, le wali, M. Mohamed Bouderbali, avait recommandé, depuis plusieurs mois déjà la réouverture de toutes les agences postales, mais en vain. Notons que l’agence postale de Tizi N’Soumer, Ouled Meriem, ainsi que celle du village agricole socialiste (VAS) d’Adila connaissent la même situation.
Essaid Mouas.