Les précisions du HCA

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l Usant de notre droit de réponse, nous vous prions de bien vouloir publier cette mise au point relative à l’article intitulé “Bu Tqulhatin ou la situation aléatoire de l’édition d’ouvrages en kabyle” signé par Amar Améziane, étudiant à l’Inalco, paru dans votre quotidien, dans la Dépêche du livre, en date du jeudi 23 février 2006. De prime abord, parlant du livre “Bu Tqulhatin”, l’auteur de l’article commence par une contre vérité en disant que “cet ouvrage a été publié par le HCA”, la preuve “au détour de la première page, on retrouve bizarrement – car on s’y attend le moins – insérés en petits caractères des remerciements adressés à quelques personnes dont deux membres du HCA”. Est-ce suffisant pour décréter que le livre est édité par le HCA ?Toutes les publications de notre institution portent au bas de la couverture et de la page du titre la mention “Haut Commissariat à l’Amazighité” suivie de l’année de publication. Ceci d’une part. D’autre part, l’auteur affirme avoir trouvé le livre dans une librairie de Tizi-Ouzou. Les publications du HCA sont distribuées gratuitement et ne peuvent être vendues. Tout cela pour dire que l’ouvrage que M. Améziane a eu entre les mains n’a pas été édité par le HCA, mais par l’auteur lui-même, à son compte, comme cela se fait partout ailleurs. Alors, pourquoi s’étonner que le livre ne porte aucune mention d’édition puisqu’il n’y en a pas ?Il est vrai que HCA a publié en 2004 le même ouvrage, dans le cadre de la collection “Idlisen nnegh”. Cette version de “Bu Tqulhatin”, que nous mettons gracieusement à la disposition de l’auteur, porte la mention “HCA 2004” au bas de la couverture, de la page du titre et de la quatrième de couverture. Avant sa publication, le HCA a soumis le manuscrit, comme cela est d’usage, à une commission de lecture composée, entre autre, d’universitaires spécialistes en tamazight. Toutes les erreurs de transcription que M. Améziane dénonce ont été corrigées. Donc, nous n’avons pas laissé “passer des monstruosités pareilles…” ! Quant aux autres allégations du genre “le Haut Commissariat veille décidément sur autre chose…” ou “puisqu’au HCA on n’en a visiblement pas le temps”, nous préférons ne pas répondre car cela relève du dénigrement et du nihilisme primaire.

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