Le beau temps se "fête" les week-ends

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Le retour du beau temps, ces derniers jours, après une période d’intempéries caractérisée par une chute abondante de pluies et de neige, a été mis à profit par les ménages en s’adonnant, pour beaucoup d’entre eux, aux randonnées « champêtres ». En tout cas, c’est ce qui a été relevé dans la localité de Boudjellil, située à 87 kms au sud-ouest de Béjaïa, où durant le week-end dernier plusieurs familles ont fait des sorties dans les champs et les bois avoisinants pour se dégourdir les jambes et profiter du soleil, et ce, après quinze jours de mauvais temps. Ainsi, ces randonnées pédestres ont permis aux flâneurs de prendre un bol d’air frais, loin des villages où les gaz d’échappement des véhicules et les poussières des routes les asphyxiaient. L’air frais et pur des espaces sauvages de la région permet une meilleure aération des corps meurtris par la pollution en tous genres. Et c’était l’occasion, aussi, aux enfants et aux jeunes de s’adonner aux jeux en plein air: des combats, des courses-poursuites ou des parties de foot. Quelques-uns roulent même sur l’herbe fraîche qui commence d’ores et déjà à pousser en tapissant de larges surfaces plates. D’autres, en revanche, s’adonnent à la cueillette des légumes sauvages comme les blettes, les asperges, la carde sauvage, le pissenlit et tant d’autres. Même si ces légumes sauvages, dont raffolent les ménages, ne sont pas présents à profusion, vu la sécheresse qui a frappé la région depuis des mois, ce qui a influé négativement sur la pousse et la croissance de ces plantes comestibles, il n’en demeure pas moins que le peu qui existe donnait déjà du plaisir aux randonneurs estimés à des dizaines lesquels se sont répandus sur les bois de la région. Cependant, ce ne sont pas seulement les promeneurs qui ont pris d’assaut, le week-end dernier, les espaces sauvages parsemés dans la région de Boudjellil, les chasseurs amateurs ont également profité de la clémence du ciel pour s’adonner à la chasse. Ainsi, si les uns étaient munis de pièges à oiseaux, de filets ou de glu pour oiseaux pour chasser les grives et les étourneaux présents en force dans les parages, d’autres, en revanche, étaient munis de fusils de chasse ou de carabines pour chasser le gibier comme les lièvres, les porcs-épics et les perdrix. Néanmoins, il est à déplorer la chasse à outrance et sans respect des dates d’ouverture et de clôture de la chasse au gibier. La forêt de Mechik, une vaste pineraie située au sud de la commune, se trouve investie à chaque fois par des chasseurs sans foi ni loi, lesquels traquent de pauvres animaux sauvages dont le nombre ne cesse de diminuer dangereusement !

S. Y.

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