Les lycéens durcissent le ton

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Le lycée Moussaoui Mohamed est fermé encore une fois par les élèves. Après leur action, enclenchée jeudi dernier pour dénoncer le refus des transporteurs conventionnés d’assurer leur transport à leur établissement, ils ont durci le ton, hier matin.

En effet, en plus du portail fermé par un groupe d’élèves, un autre groupe a empêché ces transporteurs, qui font la liaison entre le chef-lieu communal vers Draâ Ben Khedda, de transporter les voyageurs. »En principe, nous avons une réunion aujourd’hui avec eux en présence des autorités. Mais, voilà qu’ils ne se sont pas présentés. A qui la faute ? « , s’interroge un contestataire. Sollicité à ce sujet, le président de l’association des parents d’élèves répond que ce problème est entre l’APC et les transporteurs. « Nous n’allons pas nous immiscer dans cette affaire. Nous souhaitons que ces deux parties se rencontrent, pour trouver une solution définitive à ce problème qui pénalise nos enfants. Ils ont, déjà perdu deux jours. Et cela risque de prendre encore du temps. Entre temps, nous œuvrons à trouver un mécanisme afin d’assurer la sécurité aux alentours de l’établissement », fait savoir notre interlocuteur. De leur côté, les transporteurs sont catégoriques. Ils ne reprendront pas cette mission, s’ils ne sont pas réglés comme prévu. « Le délai fixé pour le versement de notre facture est dépassé. Parce que lors de la réunion, il a été décidé que l’argent soit versé le trente et un janvier dernier. Nous refusons, aussi, de recevoir seulement quatre-vingts jours au lieu de cent soixante cinq jours de salaire. Nous avons travaillé une année entière. On ne recevra, tout de même, pas qu’une seule une partie. Nous avons beaucoup de charges, d’autant plus que même le prix des carburants a augmenté. Nous voulons négocier l’année 2017″, déclare un transporteur de Tafoughalt assurant cette ligne vers les lycées de Draâ El-Mizan. Les responsables de l’APC, quant à eux, ne l’entendent pas de cette oreille. Ils indiquent que l’argent est prêt et que l’augmentation des tarifs est ce qui motive ces conventionnés. «Ils font de la pression pour que les conventions soient revues à la hausse », confie une source proche de l’APC. On croit savoir qu’une réunion devait se tenir dans l’après-midi d’hier entre les parties concernées.

Amar Ouramdane

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