Du bitume pour Imazgharène

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Durant des années, les habitants d’Imazgharène (Est et Ouest) avaient souffert de l’état du chemin qui relie leur village, le plus important de la commune, au CW4 pour rallier aussi bien le chef-lieu communal que Bounouh ou Draâ El-Mizan . D’ailleurs, agacés par ce manque, les habitants avaient fermé le siège APC à plusieurs reprises. La dernière action remonte au mois de juillet de l’année dernière. Même si l’APC avait inscrit une partie dans les PCD, les représentants des villages avaient exigé que les trois kilomètres cinq cents soient bitumés en entier, sinon rien. D’ailleurs, après une réunion avec tous les responsables concernés par ce problème, il a été décidé de bitumer en tapis la totalité de cette route. C’est chose faite. « Tout ce chemin a été revêtu en béton bitumineux », nous répond M. Mourad Lounici en sa qualité d’adjoint au maire. Ce responsable nous apprend, par ailleurs, que tous les chemins dégradés au passage des réseaux de gaz naturel sont eux aussi réfectionné. « Il ne reste aucune voie dans le versant ouest qui n’est pas touchée par cette opération. Et nous allons encore consentir d’autres efforts pour venir à bout de toutes les autres », poursuivra-t-il. Il est à ajouter dans le même cadre que ce village a bénéficié d’autres projets. En effet, l’école Bouteldja a eu sa cantine scolaire après de longues années d’attente. En outre, selon le même interlocuteur, les habitations non raccordées au réseau électrique seront prises en charge. Cependant, les opérations inscrites et accordées ne sont pas encore lancées. « Nous espérons bénéficier encore de l’argent dans le cadre du FCCL pour combler le manque parce qu’avec les 15 millions des PCD, rien n’est possible qu’à l’exception de trois petites opérations d’urgence », dira un autre adjoint au maire. Effectivement, depuis que les coupes budgétaires ont été décidées au haut sommet de l’État pour rationaliser les dépenses publiques, les APC sans ressources, à l’exemple de celle-ci, ne peuvent plus assurer leur mission de développement local d’autant plus que les citoyens sont exigeants en matière de revendications. Il est temps, donc, pour les élus de trouver des moyens pour renflouer leurs caisses en l’absence d’aides de l’État assez conséquentes.

A. O.

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